Confidentialité, Communication et Pratique : une rencontre entre les Lois de la DPJ et l’adaptation culturelle - Laury-Ann Bouchard & Sarah Fraser
Méthode : Deux recherches qualitatives ont été menées pour explorer la collaboration entre les services sociaux, communautaires et de la DPJ au Nunavik. 60 intervenants des différents services, ainsi que des familles (N=15), ont été interviewés. Les extraits touchant la communication et la confidentialité ont été retirés. Une analyse des thèmes a été effectuée afin d’explorer les avantages et les défis entourant la confidentialité.
Résultat : Les résultats suggèrent que la confidentialité, la communication et la pratique sont inter-reliées. D’un côté, les familles craignent d’utiliser les services et de partager des informations personnelles. En revanche, la demande de consentement de partage d’information est lourde pour les intervenants et devient un défi d’engagement pour les parents. De plus la confidentialité telle qu’appliquée actuellement affecterait la collaboration et l’offre de services adaptés contribuant à la frustration des professionnels et des familles.
Discussion: La confidentialité représente un défi pour les intervenants et les familles. Pour la repenser, nous ancrons des recommandations dans des principes Inuits d’intervention adaptées, et les principes de ‘care’ de Stevenson (2014) et de ‘needs’ de Ignatieff (2011).