La nouvelle école
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Dans le cadre de la quatorzième rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine, je propose de faire un exposé de 20 minutes sur l’attachement au patrimoine scolaire et la mise en marché touristique de ces sites.Des écoles de plusieurs types ont été fréquentées par de nombreuses générations dans des contextes tout à fait différents. Pourtant, un attachement à ce lieu est notable à chacune de ces époques. La communication portera précisément sur ce caractère commun et à son potentiel de développement à l’échelle des communautés locales.Il s’agit également de fairevivre cette expérience à travers une utilisation renouvelée de ces lieux historiques. Les écoles sont le miroir de sociétés passées et le legs de celles-ci au futur. Ces bâtisseurs seraient bien contents de savoir leur travail utilisé lors de projets au sein des communautés les ayant vues vivreet s’éteindre dans leur usagescolaire. Il s’agit maintenant d’étudier la miseen marché touristique de ces lieuxet voir ce qui est advenu des « petites écoles ». Cette référence en est une aux écoles primaires québécoises et plus précisément pour cette étude, celles construites avant 1970. Il est donc question pour moi de recenser quelques cas québécois de réutilisation d’écoles accompagnés d’interviews avec les intervenants leur ayant donné une seconde vie. Une discussion sur l’attachement culturel de la population à cet héritage suivra la présentation de l’étude. Une documentation d’ouvrage sur ce thème comme« Les écoles de rangdu Québec » (Jaques Dorion, Les éditions de L’Homme,Montréal, 1979, 428p.)appuiera cette partiede la communication. Ce propos s’apparentera à celui qu’onentend maintenant de plus en plusautour des églises, mais touchera un élémentdistinct en matièred’expérience des utilisateurs et du souvenir qui lui est attaché.Il est très probable que la majoritédes écoles aientencore comme vocation l’éducation des « tout-petits» mais plusieurs d’entreelles ont certainement trouvé un usagedistinct. Il est probable que ces cas se retrouvent en territoire rural et donc qu’il s’agissed’écoles de rangou de d’anciennes écoles de petites municipalités dont les services auraient été centralisés dans de plus grosses. Le travail encadrant cette communication éclaircira ce questionnement.