Dé-placements : histoires spatiales de la migration III
Mon statut pour la session
Les paysages culturels de la migration sont inextricablement liés à l’identité urbaine, sociale et nationale du Canada. Toutefois, les débats récents autour de l’immigration, la diversité, le multiculturalisme et la visibilité des symboles culturels ont soulevé des opinions publiques controversées et souvent polarisées. Au lieu de promouvoir le dialogue, les politiques relatives à la migration ont accentué les interprétations qui divisent et qui légitiment l’isolement de nombreuses communautés culturelles. Pour cette session, nous sollicitons des communications qui examinent les histoires spatiales de la migration afin d’approfondir notre compréhension des espaces de migration et d’inscrire les mouvements culturels dans les récits collectifs de la culture canadienne. Il peut s’agir de récits portant sur les lieux, les populations et les pratiques, qui analysent de manière critique les discours autour de la migration en lien avec l’environnement bâti canadien. Les migrations s’expriment dans différents lieux : les espaces d’habitation, les lieux d’intégration et d’éducation, les architectures de surveillance, les espaces de résistance, les lieux de commerces, les centres communautaires et les espaces de représentations nationales ou culturelles. Les espaces des migrants peuvent être lus du point de vue des personnes et de leurs pratiques.
Comment s’y prendre pour réviser les récits de l’environnement bâti canadien de manière à inclure les perspectives critiques de la migration? Dans quelle mesure les lieux, les populations et les pratiques sont-ils indispensables à la visibilité (ou l’absence de visibilité), à l’accessibilité (ou l’inaccessibilité), là a séparation, à la discrimination ou à l’intégration? Par quels moyens l’hostilité ou l’hospitalité sont-elles intégrées dans les compositions spatiales? De quelle manière le pouvoir d’action dans l’espace est-il inhérent au paysage migratoire? Nous invitons à la soumission de communications abordant la transversalité par le biais de problématiques historiques, théoriques ou contemporaines, des leçons et des défis autour de la race, la classe, l’ethnicité, le genre, la sexualité, l’âge, le statut juridique et le handicap. Nous encourageons les soumissions d’universitaires et de chercheurs indépendants employant des méthodes de recherche interdisciplinaire, ethnographique, féministe, participative, et les approches de l’architecture vernaculaire et du paysage culturel.
Sous sessions
I discuss a narrative “zine”, Home Smart Home, which I created in 2021 as a commission for UKAI Projects and the Goethe-Institut Toronto as part of the Goethe-Institut’s Algorithmic Culture project. The zine consists of a series of observations sited within my family’s suburban home in Scarborough, Ontario, in a neighbourhood made up primarily of first- and second-generation South Asian and Southeast Asian immigrants. The goal of the commissioning institution was to seek what Neta B...
Architecture has the agency to either perpetuate social exclusion or initiate a social change that can offset the continuing forms of hostile architecture in Canadian public spaces. Designing public spaces must intentionally reflect the needs of the whole community, including marginalized people who are often kept on the periphery of an architect's visualization of a public building. As a person who is a Syrian refugee and formerly held a precarious immigration status as an asylum seeker, ...
Nestled between Johnson Peak, best known as the location of Hope Slide, and Mount Potter, is the former site of the largest Japanese Canadian internment camp – Tashme. Bound by steep and treacherous mountains and days-long treks to anywhere by foot. A single highway - The Crowsnest - cuts through the valley, built by the incarcerated labour. Today, this site is a sleepy leisure retreat ironically named the Sunshine Valley, BC, populated with DIY structures by those who willfully leav...