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Atelier 1 - B

Quoi:
Workshop
Quand:
14:15, Lundi 12 Juin 2017 (1 heure 30 minutes)
Comment:
Président de séance : Maurice Blanc, Université de Strasbourg
Discutante : Rahma Bourquia, Université de Rabat

1. WILHEM Isabelle – ULB
Titre : Frontières et territoires : quel sens pour les migrants répartis à travers le monde? Le cas des exilés laotiens.

Résumé :
Au Laos, la prise de pouvoir par les communistes en 1975 a provoqué la fuite de réfugiés laotiens, accueillis par des pays occidentaux. Dans les années 1980/90, face à l’échec de sa politique, le gouvernement a été contraint de rouvrir ses frontières et de permettre aux exilés laotiens de revenir voir leurs proches.

Je propose d’analyser le rapport de ces Laotiens à des frontières de deux types : celle qui les sépare de leur pays d’origine et celles qui les séparent d’autres Laotiens réinstallés dans différents pays du monde. Nous verrons qu’ils ont créé des réseaux d’interaction entre leurs pays d’installation; en Europe, par exemple, on observe que la pratique religieuse bouddhique amène des Laotiens à traverser les frontières pour se rassembler. Puis nous verrons également qu’ils utilisent ces réseaux en poursuivant des objectifs qui ont évolué depuis leur exode et qui sont inter-dépendants de l’ouverture de la frontière laotienne et des relations que les migrants entretiennent avec leur Etat d’origine. A des réseaux d’opposition politique, se substituent, par exemple, des réseaux d’aide humanitaire pour soutenir le développement du Laos.

A partir de terrains ethnographiques menés auprès de Laotiens en France et au Laos, je propose de réfléchir à la manière dont ces migrants transcendent l’idée de frontière en s’efforçant de créer et de mainternir des relations au-delà des distances qui les séparent des autre migrants de même origine et de leurs proches restés au Laos.  


 
2. Jugé Isabelle – Unistra
Titre : Le choix de l’allemand dans le cadre scolaire ou comment « dépasser les frontières » ? 

Résumé :
La baisse préoccupante des effectifs des élèves germanistes français semble paradoxale au regard de la proximité géographique et de la densité du réseau franco-allemand unique au monde. Une démarche compréhensive et pluridisciplinaire permet d’explorer le mécanisme du choix d’une langue vivante étrangère. Celui-ci est envisagé telle une frontière intérieure à dépasser dans le cadre particulier de l’apprentissage de l’allemand. A l’instar de la « normalisation » des relations franco-allemandes, comment dépassionner le discours et les attitudes des élèves français autour du choix linguistique? Quels facteurs favorisent ou limitent l’émergence de la frontière intérieure, synonyme d’autocensure? Ainsi, une dynamique pédagogique et didactique se développe autour d’un questionnement central: « Comment susciter chez les élèves le désir d’apprendre une langue a priori peu désirable? ». Entre raison et représentations, quel rôle jouent les facteurs socio-culturels et psychoaffectifs? Peut-on miser sur les émotions et l’éducation interculturelle du public scolaire pour améliorer l’image de la langue allemande ? Dans le contexte singulier des relations franco-allemandes, le dépassement des frontières induit un cheminement intérieur, collectif et individuel, d’ouverture à l’Autre. Il vise à susciter chez les jeunes français le désir de franchir une frontière désormais moins physique que symbolique.
 
Participant.e
Université de Rabat
Professeure
Participant.e
DynamE
Modérateur.rice
Institut d’urbanisme et d’aménagement régional de l’université de Strasbourg
Professeur émérite
Participant.e
Université de Haute-Alsace
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