Implication de cellules gliales dans la protection à long terme du système nerveux chez C. elegans
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Implication de cellules gliales dans la protection à long terme du système nerveux chez C. elegans
Marie Biard1,2, Claire Bénard1,3
1Département des sciences biologiques, CERMO-FC,
Université du Québec à Montréal, Canada
2Département de neurosciences, Université de
Montréal, Canada
3Department of Neurobiology,
University of Massachusetts Medical School, USA
Avant la naissance, un assemblage initial du système nerveux est établi et son intégrité structurelle et fonctionnelle est ensuite mise à l’épreuve par des processus de maturation, de plasticité, de stress mécanique lié aux mouvements et de croissance de l’organisme. Des mécanismes moléculaires post-développementaux assurent la protection à long terme de l’architecture du système nerveux. Par exemple, la protéine d’adhésion cellulaire SAX-7/L1CAM est requise après la naissance pour le maintien de l’organisation neuronale non seulement chez le ver, mais aussi chez la souris. Par ailleurs, les cellules glialespossèdent des rôles clés dans le développement et le fonctionnement du système nerveux des mammifères et des nématodes. Les rôles de la glie dans la maintenance chez C. elegansrestent inexplorés.Je vais donc étudier l’implication des cellules gliales dans la maintenance à long terme du système nerveux. Pour ceci, je prendrai avantage de la simplicité du modèle C. elegans. Son court cycle de vie, sa petite taille et sa transparence permettent des manipulations génétiques aisées et une visualisation unicellulaire des structures. D’abord, je caractériserai la morphologie de cellules gliales des mutants de maintenance neuronale sax-7/L1CAM. Ensuite, je ferai l'ablation post-développementale de cellules gliales pour évaluer les conséquences sur les structures neuronales. Une dérégulation de mécanismes de maintenance pourrait être impliquée dans la pathogénèse de maladies rares comme celles retrouvées dans le syndrome L1 causé par des variants du gène L1CAM et pour lesquelles aucun traitement n’existe. Identifier et caractériser des facteurs de maintenance neuronale pourrait mener au développement de nouvelles thérapies.