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Le poisson-zèbre : un nouveau modèle d’infection in vivo pour l’étude de la neuropathogénèse du virus Zika

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11:30 AM, Lundi 23 Nov 2020 (1 heure)
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Le poisson-zèbre : un nouveau modèle d’infection in vivo pour l’étude de la neuropathogénèse du virus Zika.

Aïssatou Aïcha Sow1, Priyanka Jamadagni1, Kessen Patten1 et Laurent Chatel-Chaix1

1 Institut national de la recherche scientifique, Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, Laval, QC H7V 1B4, Canada

Uneinfection par le virus Zika (VZIK) lors d’une grossesse peut causer des problèmes de développement fœtal du système nerveux central (SNC). Afin d’étudier la neurovirulence du VZIK, des modèles murins sont disponibles.Cependant, ces modèles immunocompromis ont des limites en termes de cout, de temps, d’imagerie et de plasticité génétique.

Afin de contourner ces contraintes, nous proposons de développer un nouveau modèle d’infection exploitant le poisson-zèbre qui permet l’étude extensive de maladies neuro-développementales humaines. Des embryons microinjectés avec VZIK présentent des défauts majeurs de développement : outre leurs queues courbées, 26% des larves présentent une forme ovoïde. Des essais TUNEL montrent une augmentation de l’apoptose au niveau de la tête suite à l’infection au VZIK. Cela s’accompagne d’une réduction de la taille de tête et de problèmes de mobilité. Plus important encore, ces défauts sont corrigés lorsque les larves infectées sont traitées avec NITD008, un inhibiteur flavivirale. Par ddPCR, nous observons une diminution la charge virale de 150 fois suite à ce traitement. Ainsi, nous pouvons affirmer sans équivoque que VZIK se réplique dans le poisson-zèbre. Enfin, par immunofluorescence, des protéines virales sont détectées dans la colonne vertébrale et le cerveau postérieur supportant que le VZIK se réplique dans le SNC, comme chez l’humain.

Le poisson zèbre semble être un bon modèle d’infection à VZIK. En profitant de la flexibilité qui s’offre à nous pour faire des modifications génétiques, ce modèle nous aidera à mieux comprendre les déterminants cellulaires et viraux de la réplication du VZIK et sa neuropathogénèse.

Aïssatou Aïcha Sow

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    Lionel Berthoux
    Il y a plus de 4 ans
    Merci
    Aïssatou Aïcha Sow
    Il y a plus de 4 ans
    Ensuite, nous micro-injecterons des particules virales du VZIK dans ces oeufs. Par ddPCR, nous regarderons la charge virale et comparerons par rapport aux oeufs WT.
    Aïssatou Aïcha Sow
    Il y a plus de 4 ans
    Nous pourrions profiter de la facilité de manipulation génétique de notre modèle pour confirmer leur utilisation par le virus. Par ex.: nous générerons des lignées de poissons AXL-/- par CRISPR-Cas9
    Aïssatou Aïcha Sow
    Il y a plus de 4 ans
    Merci Dr Berthoux! - Les récepteurs AXL et Tyro3, impliqués dans l'entrée du virus Zika chez l'humain, sont présents chez le zebrafish. Nous avons confirmé leur présence par RT-qPCR.
    Lionel Berthoux
    Il y a plus de 4 ans
    Super intéressant. Est-ce que le récepteur humain du ZIKV est présent chez le zebrafish? Quel est le niveau de conservation? Y a-t-il un moyen de confirmer que le virus utilise ce récepteur?
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