Le monde aujourd'hui | Italie : corruption et populisme
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L’arrivée au pouvoir en Italie d’une coalition dominée par deux forces vouées à la remise en cause du statu quo s’inscrit dans une série de chocs politiques (Brexit, élection de Trump, retour à l’autoritarisme dans les pays est-européens récemment démocratisés, etc.) qui semblaient jusqu’ici très improbables, voire impossibles. En même temps, elle témoigne de l’approfondissement de la crise ouverte par la chute de la 1re République (1993), marquée par l’incapacité à vaincre le problème de la corruption, à redynamiser l’activité économique et à redéfinir les règles du jeu politique.
Jean-Guy Prévost est professeur au Département de science politique de l'UQAM. Il s’intéresse à l’histoire politique italienne depuis plus de 20 ans. Il a notamment publié L’extrême droite en Europe. France, Autriche, Italie(Fides, 2004) ainsi que A Total Science. Statistics in Liberal and Fascist Italy (McGill-Queen’s, 2009).