Alegría Gobeil
Alegría Gobeil est un-e artiste indisciplinaire qui vit/travaille avec des pratiques considérées comme autodestructives, improductives, invivables. Afin de déjouer l’aspect mortifère, individualisant et dépolitisé des perspectives actuelles en “santé mentale”, A dé/joue des modes issus des procédés de psychiatrisation. C’est avec les pratiques de celleux qui vivent soi-disant mal qu’A apprend à vivre et réfléchir. Sa pratique prend la forme de performances, d’écrits, de documents, d’objets altérés, de protocoles, et d’actions in situ. Ses propositions circulent dans le milieu des arts ici (Le Lieu, Espace Maurice, Folie/Culture, OFFTA, Centre SKOL, FAPTR) et récemment, ailleurs (Gruentaler9, Berlin), ainsi que par écrit (Moebius, Cigale) et lors de lectures (Calliope, Port de tête la nuit, Festival de poésie de Montréal). A détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQAM). Sa recherche s’attardait à la psychiatrisation de l’auto-blessure, spécifiquement dans le contexte de l’interrogatoire psychiatrique – et ce, en développant une pratique performative ne se déployant que par (le refus de) la divulgation en contexte universitaire. Les perspectives trans/féministes et les mouvements anti-psychiatriques troublent et nourrissent tous les jours sa vie et son travail.
Sessions auxquelles Alegría Gobeil participe
Jeudi 23 Novembre, 2023
Panel modéré par Nicholas Dawson, avec Sayaka Araniva-Yanez, Alegría Gobeil, Maël Maréchal, Pierre-Luc Landry (Zoom), Maisie-Nour Symon Henry et Audrey Beaulé Dans le cadre d’une séance du séminaire de maîtrise Identités culturelles, sociales et politiques en art : Représentations et normativités (Thérèse St-Gelais)