Vincent Veschambre est professeur de sciences sociales à l’ENSAL depuis la rentrée 2009, suite à un détachement depuis l’Université, où il a passé 20 ans comme enseignant-chercheur de géographie. Il a soutenu en 2006 une habilitation à diriger des recherches, qui a été publiée aux PUR en 2008 (Traces et mémoires urbaines : enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition). Ses enseignements portent principalement sur les modes d’appropriation de l’espace (urbain), sur les rapports au patrimoine (pratiques, réglementations…) et sur les politiques liées à l’habitat social. Il participe par ailleurs à la coordination de l’initiation à la recherche et de la mention recherche. Il dirige actuellement trois thèses, dont deux inscrites à l’ENSAL (Nicolas Detry : La "restauration critique" et le traitement du patrimoine architectural détruit lors de conflits armés et Bastien Couturier : Analyse des critères propres à construire la valeur patrimoniale par l’étude des actes exécutoires de radiation du titre de Monument Historique), après en avoir fait soutenir deux récemment. Il est responsable depuis 2014 de la nouvelle équipe de recherche de l’ENSAL, le LAURE (Lyon Architecture Urbanisme Recherche), rattaché à l’UMR CNRS Environnement, Ville, Société et au LABEX Intelligence des mondes urbains. Ses recherches portent sur les processus de recyclage du bâti en contexte urbain, à la fois par la conservation et la transformation de ce bâti et par sa démolition/reconstruction. Ses travaux actuels portent notamment sur les enjeux sociaux et politiques de la patrimonialisation et de la démolition du logement social.
Sessions in which Prof. Vincent Veschambre participates
Saturday 4 June, 2016
Time Zone: (GMT-05:00) Eastern Time (US & Canada)
15:30 -
17:00 |
1 hour 30 minutes
Dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier de « changement de régime de patrimonialité » (Gravari-Barbas, 2014), la question des patrimoines culturels est de plus en plus étroitement associée, depuis le début du XXIème siècle, à celle des droits fondamentaux, individuels et collectifs. Définies comme ressources héritées du passé, ces patrimoines ainsi revendiqués sont volontiers pensés comme biens communs, supports d’identification, constitutifs du sujet politique (Meyer-Bisch, 2014)....