Saint-Michel est un quartier profondément marqué par les stigmates de la désindustrialisation : stigmates sociaux pour une population largement défavorisée, stigmates physiques pour un quartier défiguré par la présence de deux carrières laissant de larges trous dans la trame urbaine.

Face à cette situation, les acteurs locaux se sont engagés dans un processus de revitalisation urbaine intégrée et ont, très tôt, repéré les activités culturelles comme un moteur de transformation du quartier.

Dans notre présentation nous montrerons, à partir des premiers résultats de notre recherche doctorale, comment s’est créée une ressource culturelle dans ce quartier, notamment grâce à l’installation d’acteurs culturels importants comme le Cirque du Soleil et la Tohu. Nous insisterons sur les modes de gestion particuliers des dynamiques culturelles du quartier pour nous interroger sur la présence d’un « commun culturel » (au sens d’Ostrom). Dès lors, quels sont les effets de ce commun sur le développement du quartier ?