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*le français suit
 
Heritage Communities

In an increasingly globalized world, our definition of community may have expanded and changed, but a sense of belonging is just as important as ever. One important example of this is the phenomenon of heritage communities, which are united by cultural heritage. Although there is a multitude of possible definitions, The Faro Convention defines them as groups “of people who value specific aspects of cultural heritage which they wish, within the framework of public action, to sustain and transmit to future generations.” Beyond a simple interest in a particular heritage, then, these communities come together in order to enact change and to put into motion the necessary steps to protect and pass on that heritage about which they are passionate. In such cases, the conservation and the management of heritage have the possibility to be transformed, becoming no longer the sole responsibility of central authorities; instead, they have the potential to be shared by knowledgable members of communities that have themselves become comprehensive authorities. To reiterate, these are not activist and lobby groups who pressure the government to take control of heritage; they are communities that survive on the fringes of public authority and act independently from them.

Although the types of heritage involved may differ drastically—from a singular monument to entire built environments to intangible cultural traditions—the emphasis on communal or civic action is paramount. In such cases, change is often initiated from the bottom-up, beginning with a few concerned individuals, subsequently gaining the momentum and power to eventually change legislation or to attract particular forms of heritage designation or protection. For this to happen, the attitude of the community toward heritage as a whole is essential: in recognizing that heritage assets can foster a collective identity, the community will then be able to extract the resources that will be useful for its territorial development. Such grassroots projects impact a number of lives and often bring about issues of identity, belonging, sustainability, tourism, “authorized” versus “unauthorized” heritage discourses, the role of professionals and academics, and living with heritage, to name just a few.The Twelfth International Conference of Young Researchers in Heritage seeks to dive into these issues and to explore questions such as: Who becomes involved in such projects and how? How are heritage communities encouraged and fostered? What are the advantages and disadvantages of such communities? How do these groups work with or in isolation from established heritage narratives and structures? Are these communities influenced by such structures, and, if so, how? What are the challenges faced? Who are the investors and to what end(s)? What are the funding mechanisms for heritage conservation in such cases, and how do they differ from or respond to models of traditional, welfare-state funding mechanisms? Successful endeavors as well as those that have failed, can tellingly provide us with lessons for the future. Following from these ideas, this conference will seek to interrogate the ethical, political, cultural and social challenges and issues of heritage communities along three principal, but non-exclusive, axes:

  • The genesis and development of heritage communities
  • Integrated approaches to the management of cultural heritage: the role of heritage communities between the different levels of public authority (local, regional or national)
  • The importance of public input in the establishment of regional and national priorities with respect to cultural heritage: what place is there for heritage communities?

Les communautés patrimoniales 

Dans un monde de plus en plus mondialisé, les différentes formes que revêt la « communauté » ne cesse de se modifier, voire de s’élargir, mais au centre de cette définition, la notion de sentiment d’appartenance reste actuelle et demeure plus importante que jamais.

Une illustration notoire de ce phénomène est le surgissement des communautés patrimoniales, unies par le patrimoine culturel. Bien qu’il existe une multitude de définitions possibles, la Convention de Faro les définit comme « un groupe de personnes qui évaluent des aspects spécifiques du patrimoine culturel qu’ils souhaitent, dans le cadre de l’action publique, maintenir et transmettre aux générations futures. » Cependant, au-delà d’un simple intérêt pour un patrimoine particulier, ces communautés se réunissent afin d’induire un changement et de mettre en mouvement les mesures nécessaires afin de protéger et transmettre ce patrimoine. Dans de tels cas, les autorités locales et régionales ne sont plus les seules responsables de la gestion et de la conservation du patrimoine et les responsabilités se voient désormais partagées par la communauté patrimoniale formée de membres ayant des connaissances en matière de patrimoine culturel. Il ne s’agit donc pas ici de militants faisant pression sur les gouvernements pour prendre le contrôle du patrimoine; il est plutôt question de communautés qui survivent en marge de l’autorité publique en agissant indépendamment de la loi.

Ainsi, les valeurs communes ou civiques seront primordiales, indépendamment du type de patrimoine impliqué. Qu’il s’agisse d’un monument particulier, d’un ensemble bâti ou de traditions culturelles immatérielles, le changement devra être initié par la base, c’est-à-dire du bas (les citoyens) vers le haut (autorités concernées), en commençant par une poignée d’individus concernés qui acquièrent éventuellement la capacité de faire changer la législation ou d’attirer des formes particulières de protection ou de désignation patrimoniales.

Pour ce faire, l’attitude de la communauté envers le patrimoine dans son ensemble est essentielle : en reconnaissant que les biens patrimoniaux peuvent favoriser le développement d’une identité collective, la communauté sera alors en mesure d’identifier et de solliciter les ressources qui seront utiles pour son développement territorial. Ces projets communautaires ont un impact direct sur la vieen communauté et sont souvent diriger sur les questions d’identité, d’appartenance, de durabilité, de tourisme, de discours sur le patrimoine , du rôle des professionnels et des universitaires pour la reconnaissance du patrimoine, pour n’en nommer que quelques-uns.

À travers la notion de communautés patrimoniales, la douzième conférence internationale des jeunes chercheurs en patrimoine tentera d’explorer les questions suivantes: qui sont les acteurs impliqués dans de tels projets et quels sont leurs rôles respectifs? De quelles manières les communautés patrimoniales sont-elles encouragées et favorisées? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces communautés? Comment ces groupes fonctionnent-ils avec ou séparément des récits et des structures établis du patrimoine? Ces communautés sont-elles influencées par de telles structures et, dans l’affirmative, comment? Quels sont les défis? Qui sont les investisseurs? Quels sont les mécanismes de financement pour la conservation du patrimoine dans de tels cas, et comment diffèrent-elles ou répondent-elles aux modèles traditionnels et l’État-providence et des mécanismes de financement traditionnels?

Les exemples qualifiés de réussites ou d’échec peuvent, à cet égard, être riches en terme de connaissance. Dès lors, de nombreux défis éthiques, politiques, culturelles et sociaux émergent autour de la question des communautés patrimoniales. Cette douzième Rencontre se déclinera selon trois axes principaux, mais non exclusifs :

  • La Genèse et le développement des communautés patrimoniales
  • Les approches intégrés de la gestion du patrimoine culturel : le rôle des communautés patrimoniales entre les différents niveaux d’autorité publique (locale, régionale ou nationale)
  • L’importance de la participation du public dans l’établissement des priorités régionales et nationales en ce qui concerne le patrimoine culturel : quelle place pour les communautés patrimoniales?
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