Patrimoine et bazars. L'économie au service du patrimoine.

Le patrimoine actuellement est une ressource incommensurable, le monde entier y trouve et en tire un grand profit sur tous les plans (social, économique, politique). 

Le patrimoine urbain est d'une grande importance, mais sa protection et sa conservation demandent finances, investissement, logistique humaine et matérielle. Le déclin des centres anciens est une réalité dans le monde. Les tentatives de leur réhabilitation et leur insertion dans le contexte urbain font appel à des approches de relance économique. Le présent travail s'inscrit dans la sphère des réflexions sur les centres anciens, il se focalise sur le cas du centre historique de Constantine, son centre historique est également le centre- ville. Avec une concentration importante des activités commerciales il génère une dynamique importante. Cette dynamique se produit dans un cadre patrimonial en péril. En premier lieu nous relevons cette contradiction claire: un centre rentable se substituant à un cadre patrimonial en voie de disparition. Un nouveau phénomène a commencé à se propager : la bazardisation. Elle est définie comme une multiplication de locaux à caractère commercial en lieu et place des immeubles d‟habitat. Ce phénomène s'impose par son image en surexposant sa présence à travers sa visibilité (façades, vitrines, matériaux) et reléguant le cadre patrimonial originel à un rôle secondaire.

Nous tenterons d‟élaborer une réflexion pour favoriser la sauvegarde du patrimoine et de l‟identité de la ville de Constantine d‟une manière durable, en s‟appuyant sur « le détournement partiel » des ressources de « la bazardisation », adoptant une démarche du « projet urbain » et visant des enjeux patrimoniaux pour assurer une durabilité dans la budgétisation pour la mise en valeur du patrimoine. Nous avons opté de diviser le travail en deux parties : une théorique qui consiste à éclaircir et définir les mots clés et une pratique à travers le cas du centre historique de Constantine