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Ateliers 5 - A

Quoi:
Workshop
Quand:
11:00 AM, Mercredi 26 Juin 2019 (1 heure 30 minutes)
Où:
Université de Neuchâtel - RN04
Comment:
Présidente de séance :

Discutant: Jacques Hamel (Université de Montréal)


1.Hasna Hafidi - Université Hassan II (Maroc)

Titre :Le terrain sociologique marocain, une pluralité linguistique diversifiée et une terminologie culturellement riche.

Résumé :La pluralité linguistique au Maroc, est un signe d’un brassage culturel innovant et vif. Il s’agit de la présence de deux langues standards, la première est l’arabe, considérée telle la première langue de la scolarité et l’officielle du pays, mais son usage est restreint à l’écrit. Tandis que le français, envisagée comme la première langue étrangère, se manifeste dans la scolarité, la communication et dans l’administration. S’ajoute à ces deux langues, des dialectes locaux: l’arabe marocain et l’amazighe ; appelés des langues vernaculaires, pourtant l’arabe marocain, dialecte oral, est en évolution continue et s’alimente en permanence des autres langues en usage au Maroc (F. Benzakour, 2007). C’est la langue de la communication de la masse.

Ayant pour objectif de rendre compte d’un nombre considérable de situations sociales, en suivant une démarche qualitative, notre thèse a porté sur des récits de vies d’une catégorie d’héritiers exclus d’une reconnaissance de leurs parts d’héritage, appelés les exhérédé(e)s. Par conséquent, à partir de notre expérience bilingue, (Sélim ABOU,1962), une suite interminable d’interrogations entrave notre recherche, telles : Comment arriverons-nous à unifier les différents parlers de notre terrain ? Est-ce qu’on réussit à conserver le vrai sens, dans notre passage de l’arabe au français et inversement, ou on se satisfait d’un rapprochement sémantique de l’idée? Devant une terminologie propre à une langue, est-ce que le/ la chercheur(e) garde sa distance souhaitable, par rapport au(x) terme(s) initial/ (aux), ou s’implique-t-il inconsciemment ?

Notre communication donc, se veut une réflexion portant sur une dualité langagière (BENVINISTE, 1974), une confrontation entre l’arabe et le français, comme complexité linguistique du terrain : de l’enregistrement, la traduction, à la transcription des interviews en conservant la sémanticité de la terminologie utilisée.


2.Yawa Gueguey- Université de Lausanne(Suisse)

Titre :LANGUE : UN OUTIL CLÉ DE LA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES ET SES ENJEUX

Résumé : La langue,moyen d'un système de signes vocaux et éventuellement graphiques par lequel les hommes expriment leur pensée et communiquent, joue un rôle capital dans les recherches en sciences sociales. Aussi, l’humain est-il au cœur du langage selon Benveniste (Laplantine, 2017).L’homme est celui qui travaille et pense, qui travaille avec les autres et qui pense avec les autres,doncq ui parle. (Trabant, 2005). Dans les recherches en sciences sociales, le caractère essentiel des interactions au cours desquelles le chercheur constitue ses corpus à travers le langage est très important. C’est au cours des investigations,qu’il accède progressivement aux registres d'interprétation et d'attribution de sens d'une culture. Le travail des interprétations et des contextualisations que le chercheur continue à faire après son terrain, en transcrivant et analysant les données - documentant les pratiques langagières de locuteurs (Mahmoudian et Mondada, 1998), n’est pas du tout aisé.

En, effet, notre thèse portant sur la douleur et la souffrance des enfants atteints des maladies chroniques notamment le cancer et la drépanocytose se repose sur une enquête ethnographique basée sur l’observation, le dessin et l’entretien semi-directif en Français et en Ewé (une langue la plus parlée dans la zone de notre étude au Togo). Au cours et après notre travail de terrain, nous nous sommes confrontée à des difficultés de traductions. D’une part, la traduction de notre guide d’entretien, la transcription et la traduction des données recueillies n’ont pas été faciles. D’autre part, l’interprétation et l’analyse de ces données ne nous allègent pas la rédaction. Comment gérer les traductions des mots en français en conservant le sens et la richesse de la langue de nos interviewés ? Comment traduire certains mots clés comme diagnostic, chronique qui n’existent pas dans la langue des enquêtés ? Telles sont les problématiques qui seront abordées.

Participant.e
Université Hassan II
Participant.e
Université de Lausanne (CUSO)
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