Communique le : vendredi 9h-10h30, Atelier 7 - C
Titre : Un mouvement antifasciste et européiste. Giustizia e Libertà : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Résumé :
Notre communication se propose d’examiner les propositions d’unité européenne portées par le mouvement antifasciste italien Giustizia e Libertà né en 1929 à Paris. Le phénomène fasciste s’étant propagé au-delà des frontières nationales italiennes, notamment avec la montée du nazisme en Allemagne, l’antifascisme devait avoir une dimension européenne. Les sources étant les écrits des militants de Giustizia e Libertà et les revues du mouvement, nous nous proposons d’analyser un discours européiste qui mine la notion politique et territoriale de frontière telle qu’elle existait en Europe visant à dépasser les frontières historiques des États européens. À travers les articles de Carlo Rosselli, Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte, Silvio Trentin, se structure la critique de l’État-nation, de sa souveraineté absolue et ressort la proposition de constituer une Europe nouvelle. Les titres de deux articles du leader du mouvement, Carlo Rosselli, sont éloquents : Contre l’État (septembre 1934) et Européisme ou fascisme (mai 1935). Dans un cadre de crise morale et de civilisation, caractérisant l’entre-deux-guerres, Giustizia e Libertà se veut porteur d’un nouvel humanisme qui ne peut s’accomplir que dans un contexte européen pacifié, démocratique et fédéral s’opposant radicalement aux nationalismes fascistes. « La passion [nazi-fasciste] – écrivait Rosselli – peut être vaincue par une autre passion plus puissante, juste et lucide » : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Titre : Un mouvement antifasciste et européiste. Giustizia e Libertà : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Résumé :
Notre communication se propose d’examiner les propositions d’unité européenne portées par le mouvement antifasciste italien Giustizia e Libertà né en 1929 à Paris. Le phénomène fasciste s’étant propagé au-delà des frontières nationales italiennes, notamment avec la montée du nazisme en Allemagne, l’antifascisme devait avoir une dimension européenne. Les sources étant les écrits des militants de Giustizia e Libertà et les revues du mouvement, nous nous proposons d’analyser un discours européiste qui mine la notion politique et territoriale de frontière telle qu’elle existait en Europe visant à dépasser les frontières historiques des États européens. À travers les articles de Carlo Rosselli, Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte, Silvio Trentin, se structure la critique de l’État-nation, de sa souveraineté absolue et ressort la proposition de constituer une Europe nouvelle. Les titres de deux articles du leader du mouvement, Carlo Rosselli, sont éloquents : Contre l’État (septembre 1934) et Européisme ou fascisme (mai 1935). Dans un cadre de crise morale et de civilisation, caractérisant l’entre-deux-guerres, Giustizia e Libertà se veut porteur d’un nouvel humanisme qui ne peut s’accomplir que dans un contexte européen pacifié, démocratique et fédéral s’opposant radicalement aux nationalismes fascistes. « La passion [nazi-fasciste] – écrivait Rosselli – peut être vaincue par une autre passion plus puissante, juste et lucide » : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Sessions auxquelles Francesca Tortorella participe
9:00
9:00
Atelier 7 - C
1 heure 30 minutes,
9:00
- 10:30
Partie de:
Communications doctorants - Ateliers 7
Patricia Zander, Unistra (Participant.e)
Shirley Roy, Université du Québec à Montréal (Modérateur.rice)
Francesca Tortorella, UMR 7367 - DynamE (Université de Strasbourg) (Participant.e)
Mathilde Renault Tinacci, CERLIS-CNRS/Université Paris Descartes (Participant.e)