Communique le : mercredi 13h30-15h, Atelier 5 - C
Titre :
Frontières spatiales et juridiques de l’accès aux droits de populations marginales
Résumé :
La protection sociale française est en mutation, combinant trois modèles : l’assistance, l’assurance sociale et l’assurance privée (Kerleau, 2012). Parmi ces combinaisons, on repère à la fin desannées1990 l’émergence de droits sociaux destinés à couvrir des populations dites exclues. La loi d’orientation du29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions définit la population exclue comme l’ensemble des personnes qui n’ontpas effectivement accès aux droits fondamentaux existants. Deux grands types de mesure y répondent : la lutte contre lenon-recours aux droits (Warin, 2010) etla construction de dispositifs spécifiques, comme la CMU (Volovitch, 2003). Dans les deux cas, deux critères définissent l’éligibilité aux droits sociaux, les ressources etla résidence. Ce critèrede résidence a pour particularité denepas prendre en compte tous les modes d’habiter. Cette communication interroge la notion de frontière à partir d’une relecture delanotion d’exclusion. Ennous concentrant sur les conditions d’accès aux droits sociaux, nous souhaitons mettre l’accent sur le rapport à l’espace déployé autravers du droit et ses conséquences sur l’exclusion de populations considéréescomme vivant dansdes logements présentant des caractéristiques particulières, au sens de l’INSEE, les habitats de fortune, les caravanes, les chambres meublées notamment. Nous chercherons à penser ensemble les frontières du territoire etdu droit considérant cette notion dansun sens spatio-administratif lié à la délimitation d’un territoire et d’un mode d’accès aux droits. Nous analyserons desdonnéesde terrain recueillies par une méthode mixte d’observation, questionnaire et entretien auprès de populations identifiéespar les acteurs publics locaux comme empêchées d’accéder au droit commun etaux aides locales du fait d’un mode de résidence considéré comme particulier. Ces populations sont identifiées comme gensdu voyage, migrants, sans domicile fixe. L’enquête est effectuée auprès desprofessionnels etdes populations concernées.
Titre :
Frontières spatiales et juridiques de l’accès aux droits de populations marginales
Résumé :
La protection sociale française est en mutation, combinant trois modèles : l’assistance, l’assurance sociale et l’assurance privée (Kerleau, 2012). Parmi ces combinaisons, on repère à la fin desannées1990 l’émergence de droits sociaux destinés à couvrir des populations dites exclues. La loi d’orientation du29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions définit la population exclue comme l’ensemble des personnes qui n’ontpas effectivement accès aux droits fondamentaux existants. Deux grands types de mesure y répondent : la lutte contre lenon-recours aux droits (Warin, 2010) etla construction de dispositifs spécifiques, comme la CMU (Volovitch, 2003). Dans les deux cas, deux critères définissent l’éligibilité aux droits sociaux, les ressources etla résidence. Ce critèrede résidence a pour particularité denepas prendre en compte tous les modes d’habiter. Cette communication interroge la notion de frontière à partir d’une relecture delanotion d’exclusion. Ennous concentrant sur les conditions d’accès aux droits sociaux, nous souhaitons mettre l’accent sur le rapport à l’espace déployé autravers du droit et ses conséquences sur l’exclusion de populations considéréescomme vivant dansdes logements présentant des caractéristiques particulières, au sens de l’INSEE, les habitats de fortune, les caravanes, les chambres meublées notamment. Nous chercherons à penser ensemble les frontières du territoire etdu droit considérant cette notion dansun sens spatio-administratif lié à la délimitation d’un territoire et d’un mode d’accès aux droits. Nous analyserons desdonnéesde terrain recueillies par une méthode mixte d’observation, questionnaire et entretien auprès de populations identifiéespar les acteurs publics locaux comme empêchées d’accéder au droit commun etaux aides locales du fait d’un mode de résidence considéré comme particulier. Ces populations sont identifiées comme gensdu voyage, migrants, sans domicile fixe. L’enquête est effectuée auprès desprofessionnels etdes populations concernées.
Sessions auxquelles Erell Latimier participe
Mercredi 14 Juin, 2017
Fuseau horaire: (GMT+01:00) Paris
13:30