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Atelier 5 - A

Mon statut pour la session

Quand:
13:30, Mercredi 14 Juin 2017 (1 heure 30 minutes)
Pauses:
Pause   03:00 PM à 03:30 PM (30 minutes)
Président de séance : Jean De Munck, Université Catholique de Louvain
Discutant : Francesco Vigneri, Univesité de Rome

1. GRANDVAL Manon – UHA
Titre : Protection de l’enfance: dépasser les frontières normatives pour considérer les
différences culturelles en terme de « bonne éducation » familiale.

Résumé : 
De par ses missions, l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) repère les situations familiales dans lesquelles l’enfant peut être en danger. Dès lors, une question se pose : le parent est-il en capacité de s’occuper de son enfant ? Question qui nous confronte à la norme du « bon parent ».
Alors même que l’accompagnement des familles est cité comme une des missions de l’ASE et que plusieurs chercheurs sont unanimes à propos de l’éthique de l’accompagnement basée sur la reconnaissance de l’Autre - l’altérité - nous pouvons nous demander : est-il possible d’accompagner les parents dans les dispositifs de protection de l’enfance ? Peut-on respecter l’identité et la culture des familles si avant même le début de la démarche d’accompagnement un jugement a été porté sur leur situation ?
Les stratégies éducatives des parents sont en lien avec leur origine culturelle. Les pratiques culturelles peuvent coexister mais parfois certaines conceptions sont tellement éloignées qu’il est difficile de les concilier. C’est alors la norme du pays, notamment de par ses lois, qui prévaut. Ainsi, les normes sociales et culturelles viennent remettre en cause l’identité de l’individu.
Le placement des enfants dans les institutions relevant de l’ASE peut être dommageable pour leur épanouissement. Certains codes familiaux peuvent nous interpeler au regard de notre norme mais représentent parfois un repère sécurisant pour l’enfant.
Dépasser les frontières est une injonction à l’accompagnement des familles.

2. COMTOIS-DINEL Evelyne - UQAM
Titre : 
Au-delà du PIB...Un indicateur dans les poubelles de l’Histoire ?

Résumé : 
La tertiarisation de l’économie, c’est-à-dire la hausse du poids du secteur tertiaire dans le PIB et l’emploi, représente une importante phase du processus historique de l'évolution des sociétés développées. Un des postulats est que l’activité tertiaire est difficile à mesurer. La croissance économique mesurée par le PIB serait en ce sens mal adaptée et alimente la littérature autour des indicateurs alternatifs au PIB pour mesurer certaines activités qualitatives dont notamment celles du secteur tertiaire. Au cœur de cette problématique, il y a celle qui s’articule plus particulièrement autour de la question de l’innovation et de la performance. Un écart de performance ou l’‘innovation invisible’ réside dans le fait qu’une part importante de l’innovation dans les services dont ses formes non technologiques échappent à la mesure par les outils traditionnels (par exemple, la R-D, les brevets). Il s’agit de mettre en lumière, tel que l’ont démontré Djellal et Gallouj qu’il existe un « paradoxe de la productivité », propre à Robert Solow, traduisant l’idée qu’il y a de la R-D et de l’innovation partout sauf dans les statistiques de productivité. Il existe donc une différence entre la réalité de l’innovation produite dans les économies et la performance évaluée par les outils économiques traditionnels qui sont essentiellement la productivité et la croissance, ce qui démontre la pertinence du débat et de la nécessité de se pencher sur des indicateurs alternatifs au PIB.

 

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