Doctorante en convention CIFRE depuis 2015 au laboratoire Géoarchitecture -Territoire, urbanisation, biodiversité, environnement, à l’Université de Bretagne occidentale (France). Sa thèse porte sur les pratiques et engagements des Syndicats Mixtes de Parcs naturels régionaux en matière d’habitat.
Titre de la communication: Pratique de la recherche au sein d’une collectivité territoriale française L’expérience d’une « thèse CIFRE » dans un syndicat mixte de Parc naturel régional
Résumé : Le dispositif Conventions industrielles de formation par la recherche permet de « renforcer les échanges entre les laboratoires de recherche publique et les milieux socio-économiques[…]1 ». Dans le cas présent, la thèse est réalisée dans une collectivité territoriale. L’enjeu de la thèse est triple : apporter une réflexion dans un cadre scientifique établi; questionner les problématiques d’un territoire et le comportement des acteurs; rendre appropriables les résultats à un large public. De la construction du sujet de recherche à la diffusion des travaux, le parcours du doctorant s’articule autour de médiations sociales, territoriales et scientifique. L’exemple de la construction du sujet de recherche, montre l’intérêt de la collaboration entre les différents acteurs de la CIFRE : laboratoire, étudiant, structure d’accueil. Il en résulte une véritable hybridation de l’objet de recherche. En outre, la posture du doctorant et son rapport au territoire sont fondamentaux dans la construction de sa réflexion.
Observateur, organisateur, enquêteur et conseiller, il en retire une matière sensible qu’il tâche d’analyser et de traduire en connaissance. La transmission du savoir, elle, tâche de s’exprimer tant bien que mal et de façon continue, par la contribution du doctorant à la détermination des politiques et des actions engagées par la structure. À travers cet exemple, nous évoquerons les mécanismes de médiations qui se mettent en place progressivement sur le terrain, les intérêts et difficultés qu’ils impliquent.