Étudiante au PhD en sociologie à l’Université d'Ottawa, Marie-Dominik Langlois a travaillé comme coordonnatrice dans différentes organisations de droits humains pour l’Amérique latine ou sur les enjeux extractifs de 2005 à 2013, soit le Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL), le Réseau canadien pour la reddition de comptes des entreprises (CNCA-RCRCE), le Syndicat des Métallos et le Réseau œcuménique Justice et Paix (ROJeP) et le Projet Accompagnement Québec-Guatemala de 2011 à 2013. Dans le milieu académique, elle a travaillé comme assistante de recherche ou administrative pour le Groupe de recherche sur les espaces publics et les innovations politiques (GREPIP), le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les territoires de l’extractivisme (GRITE) (2017-2020), a collaboré à différents projets de recherche sur les questions minières et l’Amérique latine et a effectué des traductions de l’espagnol au français de textes académiques de féministes latino-américaines.
Marie-Dominik détient un baccalauréat en développement international de l’Université McGill et a complété sa maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en 2016. Ses recherches universitaires portent sur le processus de (re)vitalisation identitaire du peuple xinka et la résistance menée par ce dernier contre l’exploitation minière dans la région du sud-est du Guatemala. Elle s’intéresse aux peuples autochtones (identité, droits et mouvements) dans les Amériques, aux enjeux extractifs et, plus largement, à la justice sociale et environnementale. Elle a à cœur de faire connaître ses questions dans la société en général.