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COMITÉ SCIENTIFIQUE

 

Julie Rock est une Innue originaire d’Uashat mak Mani-Utenam et membre de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh. Rock est actuellement professeure -Katshishkutamatsheshkueu- en réalités autochtones et intervention psychosociale au Département de psychoéducation et de travail social de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle est également doctorante en éducation et son projet de thèse porte sur l’étude des pratiques de sécurisation culturelle pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite d’élèves autochtones dans un programme de formation professionnelle, volet Premières Nations. Madame Rock détient une grande expérience professionnelle dans le développement et la mise en place des programmes et services destinés aux membres des Premières Nations. Tout au long de sa carrière, elle a su développer des compétences et des connaissances reliées aux domaines de l’intervention sociale, de l’administration et de l’éducation dans le milieu des Premières Nations.

 

 

Sükran Tipi est chercheuse doctorale en anthropologie linguistique au Département d'anthropologie de l'Université Laval. Passionnée des langues autochtones et des systèmes de savoirs et de connaissances qu’elles renferment, Şükran Tipi s’intéresse tout particulièrement à l’expression langagière de la relation multidimensionnelle des groupes autochtones avec le territoire. Impliquée jusqu’à tout récemment comme professionnelle dans l’accompagnement des personnes étudiantes autochtones - d’abord au Centre des Premières Nations Nikanite et ensuite au Bureau de liaison autochtone de l’UQO -, elle porte un regard expérientiel sur les défis ontologiques et épistémologiques de la décolonisation des milieux de l'enseignement postsecondaire.

 

Laurent Jérôme est anthropologue et professeur au Département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il s’intéresse aux processus de transmission des savoirs en milieux autochtones au Québec et au Brésil. Il codirige notamment le Projet Matakan ("École de la forêt. La forêt de l'école"), avec Sakay Ottawa, directeur de l’école Otapi de Manawan. 
 

 

Jessie Lepage est étudiante ilnue à la maîtrise en sciences de l'éducation et chargée de cours à Université de Sherbrooke. Pekuakamiulnuatsh de Mashteuiatsh, elle s’est donné comme mission personnelle de participer activement à la décolonisation des milieux de l’éducation, de la santé et des services sociaux en donnant des conférences dans différents organismes. Depuis plus de 5 ans, elle poursuit également cette mission en assumant des charges de cours dans les Facultés d’éducation et de sciences, lettres et arts de l’Université de Sherbrooke. Elle enseigne notamment dans les cours Perspectives autochtones en éducation et Introduction aux enjeux autochtones contemporains. Son projet de recherche porte sur les parcours scolaires de groupes d’élèves autochtones en formation professionnelle délocalisée en communauté autochtone. Jessie Lepage s’intéresse également à la sécurisation culturelle et à la pédagogie autochtone.

 

Yvette Mollen est originaire de la communauté innue d’Ekuanitshit (Mingan), sur la Côte-Nord. Elle a consacré sa carrière à la protection et à la valorisation de sa langue maternelle, l’innu, d’abord comme enseignante au primaire, puis comme directrice du secteur « Langue et Culture » de l’Institut Tshakapesh, et aussi grâce à sa participation à la création de divers outils pédagogiques. Sa plus grande ambition : assurer la survie de l’innu-aimun en favorisant le développement d’un intérêt pour cette langue descriptive au vocabulaire riche et complexe, tant chez les jeunes d'origine innue que chez les non-Autochtones. Depuis juin 2022, Yvette Mollen est professeure agrégée au Département de linguistique et traduction de l’Université de Montréal, où elle enseigne la langue innue depuis 2017.

 

Nicole Audy, maintenant retraitée, a été 31 ans à l'emploi du Conseil de la Nation Atikamekw en éducation et en conception de programmes. Pendant une douzaine d'années, elle a occupé le poste de directrice intérimaire des Services éducatifs, linguistiques et culturels pour les Atikamekws. Elle a notamment piloté le projet de baccalauréat en enseignement pour les Atikamekws de Wemotaci et de Manawan (17 bacheliers et bachelières du programme sont maintenant à l'emploi dans les écoles primaires de Wemotaci et Manawan). Elle a participé à la première édition du Colloque PRSPP, en 2014 · Elle a été membre du Conseil pédagogique du Centre des Premières Nations Nikanite de l'UQAC, pendant une dizaine d'années, et fait partie du projet unissant l'Université Laval, l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), pour la formation du corps professoral universitaire. Suite à cette collaboration, le document Reconnaître et valoriser les langues autochtones (2021) a été conçu par l'équipe de l'UQTR (Corina Borri-Anadon, Karine Gélinas, Eve Lemaire et Nicol Audy).

 

Nancy Wiscutie-Crépeau est professeure adjointe à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et est rattachée à l’Unité mixte de recherche INRS-UQAT en études autochtones. Elle s’intéresse aux enjeux associés à l’éducation et à la réappropriation des langues autochtones. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans une visée décoloniale.

 

 

Natasha Blanchet-Cohen est professeure au Département des sciences humaines appliquées, à l’Université Concordia, et co-titulaire de la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec (volet Jeunes autochtones). Natasha s’implique depuis plus de 25 ans en recherche partenariale pour soutenir l’expression et l’engagement des jeunes, privilégiant un métissage entre la recherche, l’intervention et la coconstruction des connaissances. Ses intérêts de recherche s’articulent autour de l’agentivité des jeunes, ainsi que de la prise en compte du point de vue des jeunes en ce qui concerne l’éducation et les services et approches culturellement sécurisants et fondés sur les droits.

 

Christine couture est professeure au Département des sciences de l’éducation, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), et chercheuse associée au CRIFPE et à la CHAIRE UNESCO en transmission culturelle chez les Premiers Peuples. Elle travaille à documenter, dans une approche de recherche collaborative, le développement de pratiques dans les domaines suivants: enseignement en science et technologie, soutien à la réussite d’élèves autochtones en milieu urbain (projet Petapan 2017-2020, CSS des-Rives-du-Saguenay), et sécurisation culturelle (action concertée FRQSC 2020-2024). Elle poursuit ce travail dans un projet inédit (MES 2024-2025) portant sur la mobilisation des perspectives autochtones dans la formation des personnes enseignantes.

 

Constance Lavoie est professeure titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke et chercheuse régulière au Centre de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (CREA). Elle travaille, depuis 15 ans, à l’inclusion des perspectives autochtones en didactique des langues de l’école à l’université. Ses travaux portent entre autres sur la transposition didactique des patrimoines oraux autochtones à l’école. Elle a collaboré à la mise en place de stages en enseignement en communautés autochtones et à l’élaboration du cours Perspectives autochtones en éducation à l’Université de Sherbrooke. 

 

Jean-Luc Ratel est professionnel de recherche et chargé de cours au Département des fondements et pratiques en éducation, à l’Université Laval. À ce titre, il couvre notamment les thématiques de l’éducation autochtone, de la sociologie de l’éducation, de l’éducation inclusive et de la méthodologie qualitative. Il s’implique dans plusieurs projets de recherche collaboratifs en milieu autochtone, au Québec et au Nunavut. Il a, entre autres, participé à des projets sur la réussite éducative et la poursuite d’études postsecondaires chez les Inuit, l’enseignement de l’histoire et la transition au postsecondaire chez les Naskapis, ainsi que sur l’enseignement de la langue chez les Innus. Il a publié quelques articles en lien avec ces projets et codirigé la deuxième édition de l’ouvrage collectif La diversité ethnoculturelle, religieuse et linguistique en éducation : théorie et pratique (Fides). 

 

Julie Vaudrin-Charette est détentrice d'un doctorat en éducation. Elle se passionne pour l'apprentissage en profondeur et pour les langues autochtones dans les pédagogies de réconciliation. Elle occupe actuellement le poste de conseillère aux relations avec les Premières Nations et les Inuit, au Ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Elle défend les pratiques de décolonisation et d'équité dans les milieux collégiaux. Julie Vaudrin-Charette est également a/r/tographe et mère de quatre humains en plein développement. 

 

Marco Bacon, membre de la Nation des Pekuakamiulniuatsh, détient un baccalauréat en enseignement des arts et une maitrise en arts (volet transmission) de l’Université du Québec à Chicoutimi. Il a travaillé pendant plusieurs années dans le domaine de l’éducation pour le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean. De septembre 2009 à juin 2019, il a occupé la fonction de directeur du Centre des Premières Nations Nikanite (CPNN) à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Sa principale responsabilité consistait alors à assurer le lien entre les communautés des Premières Nations et l’université dans les domaines reliés à l’enseignement et à la recherche. Il agit maintenant à titre de directeur du Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante, à l'UQAM. Marco Bacon est activement impliqué dans de nombreuses actions en faveur du mieux-être, de la santé globale et de l'éducation des Premières Nations, et ce, dans une perspective privilégiant l’autodétermination. 

 

Boutheina Harbaoui est agente de recherche et de planification au Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante, à l’UQAM. Après ses études doctorales, elle a poursuivi une carrière académique pendant dix ans en tant qu’enseignante-chercheuse. Elle a présenté des conférences et des ateliers de formation dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises. Dans le cadre de son travail actuel de recherche et de planification, elle participe à la mise en place au niveau administratif ou stratégique des initiatives de décolonisation, d'autochtonisation et de réconciliation avec les peuples autochtones, dans le milieu universitaire.

 

 

COMITÉ ORGANISATEUR

 

Marco Bacon, directeur du Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Mélanie Gleize, agente d'information, Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante (écriture inclusive), Université du Québec à Montréal (UQAM)

Mélanie Racine, conseillère en communication, Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Mirna Abiad-Boyadjian, agente d'information, Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante (volet autochtone), Université du Québec à Montréal (UQAM)

Ouiza Outoudert, secrétaire du direction, Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Livia Vitenti, conseillère à l'accueil au NISKA, Bureau de l'inclusion et de la réussite étudiante, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Ginette Tremblay, traductrice, Traduction GT

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