L’étude de l’influence des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sur les dynamiques territoriales constitue le cœur d’une démarche qui considère que les usages de ces technologies, leurs appropriations, voire leur non-usages parfois, contribuent désormais fortement aux processus contemporains de transformation des sociétés. Les phénomènes peuvent s’envisager en tant qu’aménageur, soucieux d’analyser les politiques publiques d’aménagement et de développement numérique des territoires, mais peuvent parfois revêtir une coloration plus géographique quand il s’agit par exemple de comprendre les modifications profondes que les TIC engendrent sur l’habiter ou sur la production de nouvelles territorialités. Des domaines d’études aussi différents que le tourisme, la coopération décentralisée, le traitement du handicap, le vieillissement, la construction intercommunale, l’habiter périurbain, la construction des ruralités, ont pu fournir des réponses face aux trois questionnements qui constituent une sorte de fil conducteur de ma démarche de géographe aménageur :
Qu’est ce qui explique l’inégale diffusion et l’inégale appropriation des TIC au sein des territoires ?
Quels sont les types de dynamiques territoriales que les TIC génèrent ?
Dans quelles mesures et sous quelles conditions les TIC redonnent de la valeur à l’espace ?