Passer au contenu de la page principale
Identités urbaines...
 

Qu'est-ce qui fait la ville d’aujourd’hui ? Pourquoi aime-t-on celle-ci plutôt que celle-là ? Quelle figure prennent ses parois ? Comment la projette-t-on, comment y prend-on place ? 

Alors que le « vivre-ensemble », le « droit à la ville », les « paysages culturels », voire « l’expérience sensorielle » et « l’indice Bohème » ont supplanté les crédos de la ville fonctionnaliste d’autrefois, cette rencontre propose d’explorer des productions d’identités urbaines dans le monde contemporain. Tandis que les frontières de jadis s’effacent à la faveur des territoires inédits qui y prennent place, à la fois locaux et planétaires, la pratique et la fabrication de la ville intègrent à divers degrés et de diverses manières cet univers de représentation à deux échelles, qui parle de métropoles, mais aussi de communautés. C’est aux parois de cette ville bipolaire, où l’on produit de l’information et du savoir plutôt que des biens, qu’il revient, plus que jamais, de produire de l’identité et du commun.

Ce colloque, né des travaux d'un séminaire en études urbaines tenu à l'UQAM à l'automne 2016, questionne de quelle manière et avec quelle matière, symbolique ou physique, se forme l’appartenance à un territoire. Dans la foulée des propositions de l’ouvrage S’Approprier la ville (Presses de l’Université du Québec), on y interpelle des villes et leurs outils, que ce soit l’urbanisme, l’architecture, les politiques ou le patrimoine, pour saisir leurs contributions promises, avérées ou possibles aux relations entre des communautés de plus en plus diverses et leur environnement bâti, ancien ou nouveau. 

Bienvenue à tous!

Lucie K. Morisset, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain

Présentation