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Atelier 1 - A

Mon statut pour la session

Quoi:
Workshop
Durée:
1 heure 30 minutes
Président de séance : Jean De MUNCK, Université Catholique de Louvain
Discutante : Sabine Ruß, Université de Kattel

1. KASONGO Priscilla – Louvain

Titre : Briser les frontières identitaires : métissage linguistique et culturel chez les jeunes de la deuxième génération de migration congolaise en Belgique

Résumé : 
Nous étudions les pratiques linguistiques des jeunes de la deuxième génération de migration congolaise en Belgique, pour identifier les stratégies et établir les profils de construction identitaire correpondants. Prolongeant les études sur les stratégies identitaires, et dans le cadre de la théorie de l’identité sociale, notre recherche s’inspire de la méthode qualitative de théorisation ancrée sur terrain et pour l’analyse. Dans le cadre de notre communication durant la 8ème université d’été du RéDoc, nous présenterons le dépassement des frontières linguistiques, culturelles et identitaires chez les jeunes issus de l’immigration congolaise en Belgique, et le dépassement des frontières méthodologiques et disciplinaires dans les études interculturelles comme la nôtre. Les frontières linguistiques, identitaires et culturelles seront intérrogées sur base de nos résultats intermédiaires. Nous présenterons ainsi les modalités de déplacement des ces frontières, et la remise en question tant conceptuelle que symbolique des notions d’identité et de culture que ces déplacements impliquent. Les frontières disciplinaires, quant à elles, seront abordées en rapport avec les disciplines (communication [interculturelle], linguistique, sociologie, psychologie, etc.) invoquées dans notre recherche à ce titre interdisciplinaire. Et pour ce qui est des frontières méthodologiques, nous discuterons du chevauchement des méthodologies qualitatives et quantitatives, comme c’est le cas dans notre étude.

2. GOMES Veronica - UQAM

Titre : Les femmes autochtones du Canada face aux frontières. Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées  

Résumé : 
Depuis les années 1850, le gouvernement canadien exerce un contrôle sur la vie des Autochtones au Canada à travers la promulgation de différentes lois, mesures législatives et règlements (Jacobs et Williams, 2008). Ces mesures ont eu pour effet d’établir une frontière entre autochtones et non autochtones, habitant-es d’un même pays, d’une même province ou d’une même ville. Au cours des décennies on a pu noter des conséquences particulièrement graves pour les femmes autochtones et qui se situent au croisement des dimensions territoriales, sociales, juridiques, politiques et culturelles ; éléments qui sont en constante tension.

Au cours des 30 dernières années, 1200 femmes autochtones ont été assassinées ou portées disparues. Devant ces constats et suites aux multiples pressions et revendications des Premières Nations, en 2015, le gouvernement du Canada a décrété l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées pour faire la lumière sur cette question. Je présenterai les faits et les pressions qui ont été historiquement à l’origine d’autres commissions d’enquête canadienne sur des questions autochtones, pour ensuite identifier les éléments à la base de l’Enquête nationale actuelle dans le but de déterminer les continuités et les ruptures entre ces commissions. Je chercherai à analyser les liens entre la violence faite aux femmes autochtones et leurs dynamiques de résistances, leurs pratiques organisationnelles et leurs alliances.


 

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