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Atelier 7 - B

Quand:
9:00, Vendredi 16 Juin 2017 (1 heure 30 minutes)
Pauses:
Pause    10:30 AM à 11:00 AM (30 minutes)
Comment:
Président de séance : Maurice Blanc, Université de Strasbourg
Discutante : Roch Gnabeli, Université d’Abidjan

1. JOXE Ludovic – Paris V
Titre : 
Les limites du sans-frontiérisme (1494 caractères, espaces inclus)

Résumé : 
Norbert Elias écrivait dans la ‘Société des individus’ : « En tant que sociologue, on ne peut pas se refuser à constater que de nos jours, au lieu des différents Etats, c’est l’humanité toute entière en tant qu’entité sociale divisée en Etats qui sert de cadre à un grand nombre de processus d’évolution et de changements structurels. »
La création de l’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) en 1971 a marqué un tournant dans l’histoire de l’aide humanitaire internationale en proposant un élan universel de solidarité, qui soit non seulement au-delà des religions, des politiques, mais aussi au-delà des frontières. C’est le point de départ d’un mouvement plus général appelé « sans-frontiérisme », que beaucoup ont repris à leur compte : Reporters, Ingénieurs, Avocats, etc.  A l’origine, il s’agissait pour MSF de se démarquer du Comité International de la Croix-Rouge en joignant la parole à l’acte médical, en promouvant la neutralité politique, et des principes supposés universels, sans devoir nécessairement recevoir l’adoubement des gouvernements en place. Le mouvement sans-frontiériste, dont MSF reste la référence, est-il aussi sans frontières qu’il le prétend ? Dans quelle mesure l’organisation MSF se départit-elle des frontières aussi bien intellectuelles que celles des Etats ? Quels éléments rhétoriques, quels outils, quels arguments l’organisation et ses porte-paroles utilisent-ils pour dépasser les frontières ? Quelles sont finalement les limites du sans-frontiérisme ?


 2. HADIBI Zahir – Bejaia
Titre : 
La réalité socioéconomique transnationalisante des espaces-frontières

Résumé : 
La communication proposée rend compte d’une recherche doctorale en cours de finalisation, il s’agit pour nous de mettre en lumière la réalité effective du processus de déterritorialisation des frontières physiques inter-Etats à l’ère actuelle de la globalisation. Des enquêtes de terrain ont été conduites au niveau des régions frontalières de l’Algérie, étant au cœur du Maghreb central, pour cerner l’étendue des activités économiques informelles qui fondent le phénomène de l’informalité transfrontalière dans la région du Maghreb et particulièrement de l’Algérie.
Nous comptons mettre en exergue l’ingénierie de fonctionnement d’un système parallèle qui s’internationalise et s’impose comme une logique de dépassement des frontières étatiques, il serait question de mettre en relief la construction protéiforme, dynamique et transnationale de l’informalité transfrontalière à la lumière des répercussions de la conjoncture socioéconomique nationale et l’environnement régional dans le Maghreb et le Sahel dans le sillage des crises politiques et sécuritaires qui secouent quelques pays frontaliers, l’intensification fulgurante de l’informalité transfrontalière et l’émergence de nouvelles pratiques et filières d’activité en sont les conséquences direct de l’appropriation des frontières par des acteurs constitués en réseaux aux motivations multiples.

 
Participant.e
Université d’Abidjan
Professeur
Modérateur.rice
Institut d’urbanisme et d’aménagement régional de l’université de Strasbourg
Professeur émérite
Participant.e
Doctorant
Participant.e
Université de Bejaia
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