Atelier 7 - C
Mon statut pour la session
Partie de:
Quand:
9:00, Vendredi 16 Juin 2017
(1 heure 30 minutes)
Pauses:
Pause 10:30 AM à 11:00 AM (30 minutes)
Où:
MISHA (Maison Interuniversitaire des Sciences de l'Homme - Alsace)
- À venir (MISHA)
Présidente de séance : Shirley Roy, Université du Québec à Montréal
Discutante : Patricia Zander, Université de Strasbourg
1. TORTORELLA Francesca – Unistra
Titre : Un mouvement antifasciste et européiste. Giustizia e Libertà : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Résumé :
Notre communication se propose d’examiner les propositions d’unité européenne portées par le mouvement antifasciste italien Giustizia e Libertà né en 1929 à Paris. Le phénomène fasciste s’étant propagé au-delà des frontières nationales italiennes, notamment avec la montée du nazisme en Allemagne, l’antifascisme devait avoir une dimension européenne. Les sources étant les écrits des militants de Giustizia e Libertà et les revues du mouvement, nous nous proposons d’analyser un discours européiste qui mine la notion politique et territoriale de frontière telle qu’elle existait en Europe visant à dépasser les frontières historiques des États européens. À travers les articles de Carlo Rosselli, Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte, Silvio Trentin, se structure la critique de l’État-nation, de sa souveraineté absolue et ressort la proposition de constituer une Europe nouvelle. Les titres de deux articles du leader du mouvement, Carlo Rosselli, sont éloquents : Contre l’État (septembre 1934) et Européisme ou fascisme (mai 1935). Dans un cadre de crise morale et de civilisation, caractérisant l’entre-deux-guerres, Giustizia e Libertà se veut porteur d’un nouvel humanisme qui ne peut s’accomplir que dans un contexte européen pacifié, démocratique et fédéral s’opposant radicalement aux nationalismes fascistes. « La passion [nazi-fasciste] – écrivait Rosselli – peut être vaincue par une autre passion plus puissante, juste et lucide » : dépasser les frontières, faire l’Europe.
2. RENAULT TINACCI Mathilde - Paris V
Titre : Eléments pour une approche renouvelée de la citoyenneté : Le cas des entrepreneurs associatifs parisiens
Résumé :
A l’heure du « désenchantement démocratique » ( Perrineau,2003), la littérature en sciences sociales abondent sur les débats sur ce que peut ou doit être la citoyenneté. Héritière des sciences politiques, la définition de la citoyenneté a longtemps été apparentée à tout ce qui relevait de l’action institutionnelle. Mais depuis peu, les articles et ouvrages abondent pour décrire les changements paradigmatiques d’une citoyenneté statocentrée à une citoyenneté plus urbaine, plus locale, plus proche. Fortement influencé par les travaux de Marion Carrel et de Catherine Neveux, nous tenterons d’analyser la citoyenneté comme « processus d’engagement dans l’espace public » (Carrel, Neveu et Ion, 2009). Nous essayerons ainsi de mobiliser de nouvelles catégories d’analyse socio-politique, de bousculer les frontières disciplinaires, pour proposer aux débats une autre forme du « faire citoyen » ; celle d’ « entrepreneurs associatifs », actifs sur le territoire de notre étude, ville glocalisée (Saskia Sassen, 2004) caractérisée par son enchevêtrement de réseaux, de marchés, de multitudes (Collin, Verdier, 2012) : Paris. En prenant appuie sur une enquête empirique mêlant observations, focus group et entretiens semi-directifs nous nous demanderons dès lors : Comment l’individu associé transforme sa citoyenneté? Comment le rapport à l’autre et le rapport aux autres se transforment et deviennent primordiaux dans le déploiement d’une citoyenneté ordinaire (Carrel, Neveu, 2014), d’une citoyenneté en flux ?
Discutante : Patricia Zander, Université de Strasbourg
1. TORTORELLA Francesca – Unistra
Titre : Un mouvement antifasciste et européiste. Giustizia e Libertà : dépasser les frontières, faire l’Europe.
Résumé :
Notre communication se propose d’examiner les propositions d’unité européenne portées par le mouvement antifasciste italien Giustizia e Libertà né en 1929 à Paris. Le phénomène fasciste s’étant propagé au-delà des frontières nationales italiennes, notamment avec la montée du nazisme en Allemagne, l’antifascisme devait avoir une dimension européenne. Les sources étant les écrits des militants de Giustizia e Libertà et les revues du mouvement, nous nous proposons d’analyser un discours européiste qui mine la notion politique et territoriale de frontière telle qu’elle existait en Europe visant à dépasser les frontières historiques des États européens. À travers les articles de Carlo Rosselli, Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte, Silvio Trentin, se structure la critique de l’État-nation, de sa souveraineté absolue et ressort la proposition de constituer une Europe nouvelle. Les titres de deux articles du leader du mouvement, Carlo Rosselli, sont éloquents : Contre l’État (septembre 1934) et Européisme ou fascisme (mai 1935). Dans un cadre de crise morale et de civilisation, caractérisant l’entre-deux-guerres, Giustizia e Libertà se veut porteur d’un nouvel humanisme qui ne peut s’accomplir que dans un contexte européen pacifié, démocratique et fédéral s’opposant radicalement aux nationalismes fascistes. « La passion [nazi-fasciste] – écrivait Rosselli – peut être vaincue par une autre passion plus puissante, juste et lucide » : dépasser les frontières, faire l’Europe.
2. RENAULT TINACCI Mathilde - Paris V
Titre : Eléments pour une approche renouvelée de la citoyenneté : Le cas des entrepreneurs associatifs parisiens
Résumé :
A l’heure du « désenchantement démocratique » ( Perrineau,2003), la littérature en sciences sociales abondent sur les débats sur ce que peut ou doit être la citoyenneté. Héritière des sciences politiques, la définition de la citoyenneté a longtemps été apparentée à tout ce qui relevait de l’action institutionnelle. Mais depuis peu, les articles et ouvrages abondent pour décrire les changements paradigmatiques d’une citoyenneté statocentrée à une citoyenneté plus urbaine, plus locale, plus proche. Fortement influencé par les travaux de Marion Carrel et de Catherine Neveux, nous tenterons d’analyser la citoyenneté comme « processus d’engagement dans l’espace public » (Carrel, Neveu et Ion, 2009). Nous essayerons ainsi de mobiliser de nouvelles catégories d’analyse socio-politique, de bousculer les frontières disciplinaires, pour proposer aux débats une autre forme du « faire citoyen » ; celle d’ « entrepreneurs associatifs », actifs sur le territoire de notre étude, ville glocalisée (Saskia Sassen, 2004) caractérisée par son enchevêtrement de réseaux, de marchés, de multitudes (Collin, Verdier, 2012) : Paris. En prenant appuie sur une enquête empirique mêlant observations, focus group et entretiens semi-directifs nous nous demanderons dès lors : Comment l’individu associé transforme sa citoyenneté? Comment le rapport à l’autre et le rapport aux autres se transforment et deviennent primordiaux dans le déploiement d’une citoyenneté ordinaire (Carrel, Neveu, 2014), d’une citoyenneté en flux ?