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Étude de la variabilité journalière et hebdomadaire des niveaux sonores de l’habitat du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent (BESL)

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Partie de:
Quand:
4:45 PM, Mercredi 3 Mai 2023 (1 heure 15 minutes)

Florian Aulanier, Clément Juif, Yvan Simard, Nathalie Roy

Les mesures des statistiques journalières de bruit sous-marins de l’habitat du BESL effectuées dans le cadre du Plan de Protection des Océans du MPO, montrent une variabilité importante au cours d’une journée (Q99-Q1~40 dB) et une forte variabilité à court terme (~20 dB au sein du même mois). La compréhension de la structure spatio-temporelle des variations de niveaux de bruit ambient et des forçages associés est cruciale pour l’évaluation des impacts acoustiques des activités anthropiques et leur mitigation. Pour cette étude, les enregistrements de 13 stations acoustiques passives réparties dans l’habitat du BESL entre l’Île aux Coudres et Sept-Îles, et déployées entre 2018 et 2020 ont suivi (1) une étape de contrôle qualité pour exclure les problèmes électroniques et les pseudo-bruits de vibrations de structure, (2) le calcul des statistiques spectrales horaires, (3) la suppression des tendances et des anomalies saisonnières, mensuelles (4) l’extraction des cycles hebdomadaire, tidal et circadien ainsi que (4) la relation avec les potentiels forçages météorologiques, océanographiques, bathymétriques et du trafic maritime. Dans la bande ≤1kHz, on constate une forte composante tidale due à la dépendance fortement non-linéaire entre le pseudo-bruit générée par la turbulence des flux de marées et les courants, pendant ~30% du cycle de marée. Le reste de la variabilité dans cette bande s’observe principalement lors de passages de navires. Dans la bande 200 Hz à 30 kHz, la variabilité du bruit ambient est plus faible aux stations situées dans le Chenal Laurentien (~10 dB), que dans l’estuaire moyen (~15 dB) et à l’aval de l’estuaire Maritime (~13 dB). Les plus grandes variations de bruit ambient s’observent à la Baie Sainte-Marguerite (~20 dB), 25 km en amont de l’embouchure du fjord du Saguenay. Les principaux facteurs de cette variabilité sont le vent, les navires et la glace. Ces résultats auront notamment des implications pour l’étude du masquage des sons de BESL.

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