Awacak propose une voie d’ouverture et de vérité à l’autre
Mon statut pour la session
Personne présentatrice : Anne Panasuk, Consultante Awacak; Maria-Louise Nanipou, chargée de projet
Témoignage d’une famille ayant perdu un ou des enfants à la suite de leur admission dans un établissement de la santé et des services sociaux.
D’une part, l’autochtone et, d’autre part, l’allochtone. L’un dénonce le génocide, la colonisation et les lourdes pertes subies par son peuple et l’autre questionne les systèmes sociopolitiques québécois et canadien et particulièrement le système éducatif.
En effet, comment et pourquoi les histoires de disparitions et de traumatismes, dans le monde autochtone, ont-elles été occultées ?
Comment, de ce fait, accorder notre confiance aux systèmes d’éducation actuels?
Dans cette analyse, il sera notamment traité de la nécessité de faire confiance et d’être ouvert à l’autre, en dépit des évènements du passé colonial. Nous parlerons donc des séparations et déchirures vécues par les familles autochtones à qui on a arraché les enfants.
Nous proposerons une approche pédagogique favorisant le rapprochement avec ceux et celles qui n’ont pas appris sur les bancs d’école l’histoire des Premiers Peuples, ni entendu le cri des familles autochtones, ni vu l’étendue de la souffrance et du trauma intergénérationnels causés par des décisions politiques, économiques, sociales et éducatives. L'équipe d'Awacak, de par son engagement et son mandat, œuvre dans le respect des valeurs, du rythme et des coutumes des familles autochtones.