Personne présentatrice : Leila Qashu 

 - Gestionnaire dans les organisations autochtones 

Institution : Tahatikonhsontóntie’ l’Environnement réseau de recherche en santé autochtone du Québec (ERRSA-Qc) 

Ce panel porte sur la recherche et l’apprentissage autochtones. Pour ce faire, nous explorerons ces thématiques par le biais de trois initiatives collaboratives et culturellement sécuritaires développées par notre réseau, Tahatikonhsontóntie’ – Environnement réseau de recherche en santé autochtone du Québec (ERRSA-Qc). L’ERRSA-Qc est un réseau de recherche et de formation en santé autochtone hébergé en communauté par le Programme de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawà:ke (KSDPP). L’ERRSA-Qc s’appuie sur plus de 30 ans d’expérience en mobilisation communautaire, partenariats, recherche communautaire et éthique de la recherche à KSDPP. L’objectif de l’ERRSA-Qc consiste à favoriser l’autodétermination des communautés et de toutes les organisations autochtones du Québec afin qu’elles puissent elles-mêmes mener la recherche en santé, et ce, pour le bien-être des futures générations. De plus, pour répondre à la sous-représentation des chercheurs autochtones et aux enjeux particuliers qu’ils rencontrent, notre réseau a comme objectif de soutenir les chercheurs autochtones émergents et de renforcer leurs capacités et leur intérêt envers la recherche.   

Depuis sa formation, notre réseau a développé plusieurs initiatives afin de renforcer les capacités des apprenants autochtones, comme les bourses d’expérience pour les projets de mentorat et l'apprentissage en milieu communautaire autochtone. L’ERRSA-Qc a aussi concentré ses efforts sur la transformation institutionnelle des milieux académiques en ce qui a trait à la recherche, entre autres par l’analyse des efforts de réconciliation et d’autochtonisation des universités et la rédaction d’un rapport sur la sécurité culturelle en recherche en santé autochtone.  En table ronde, nous – membres de l’ERRSA-Qc – discuterons de ces trois projets clés et en quoi ceux-ci contribuent à la recherche et l’apprentissage autochtone, ce qui en retour favorise le bien-être, l’auto-détermination, la voix et la réappropriation culturelle.