Regard sur le parcours de formation professionnelle d’élèves autochtones dans une perspective de justice sociale
Mon statut pour la session
Personnes présentatrices : Julie Cossette, enseignante en anglais langue seconde et coordonnatrice du projet Mahikan; Jo Anni Joncas professeure de l’Université de Sherbrooke.
Institution : Éducation des adultes de Trois-Rivières
Selon de récentes études, la formation professionnelle (FP) favorise la diplomation des personnes issues de groupes marginalisés et semble tout indiquée pour faire face aux enjeux de diplomation et d’employabilité chez ces dernières et, ainsi, contribuer à une plus grande justice sociale. Or, au Canada, peu de recherches se sont attardées sur la portée de la FP dans le parcours des personnes autochtones. Ce manque de connaissances est préoccupant, car selon Statistique Canada (2017) la FP vient en tête de liste du plus haut niveau d’étude atteint par les Premières Nations, au Québec. Ce projet cherche à répondre à la question suivante : "Est-ce que la FP peut favoriser la justice sociale chez les personnes autochtones? Si oui, comment?". Les données ont été collectées auprès d’élèves autochtones étudiant dans trois centres de formation professionnelle du Québec. Les analyses préliminaires présentées proposeront une typologie de leur parcours dans une perspective de justice sociale.