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L’évolution des relations politiques et économiques entre le Canada et le Japon au XXe siècle

Mon statut pour la session

Quand:
8:45 AM, Vendredi 25 Oct 2024 (1 heure)
Où:
Pavillon R - R-M160

CHAIR: Carin Holroyd 

L’évolution des relations nippo-canadiennes à travers leurs représentations diplomatiques 

Kentalo Toujas-Kandachi & Samy Mesli, UQAM 

Abstract:  Les relations entre le Japon et le Canada se sont officialisées en 1889 avec l’ouverture du premier consulat japonais, à Vancouver. Un deuxième consulat est ouvert à Ottawa et, en 1928, il est élevé au rang de légation. Quelques mois plus tard, le gouvernement de Mackenzie King procède à l’inauguration de la mission diplomatique du Canada à Tokyo le 21 mai 1929. 

L’objet de cette présentation est d’observer l’histoire des relations entre le Canada et le Japon à travers l’étude de leurs représentations diplomatiques. Basée sur des archives issues de différents ministères canadiens, elle analysera tout d’abord le développement et le fonctionnement des institutions consulaires japonaises au Canada, ainsi que la création de la Légation en 1928. Elle s’intéressera ensuite à l’ouverture de l’ambassade du Canada à Tokyo. À travers les activités et les communications de ces diplomates, cette recherche mettra en lumière les enjeux inhérents aux relations nippo-canadiennes, que ce soit le contrôle de l’immigration ou la promotion des échanges économiques.

 

Le Canada et la "menace" économique japonaise : comment le Canada a-t-il perçu le miracle économique japonais? 

Julien Robert-Rochon, UQAM 

Abstract: Le Canada et la "menace" économique japonaise : comment les journaux canadiens ont-ils perçu le miracle économique japonais? Deuxième puissance mondiale derrière les États-Unis à partir des années 1960, le Japon a longtemps été considéré comme un partenaire commercial dangereux, capable d’exporter n’importe quel produit manufacturé et de nuire à l'industrie occidentale. Cette crainte, présente au sein de la population américaine et véhiculée par des économistes comme Ezra F. Vogel, a conduit les États-Unis à limiter les excédents commerciaux du Japon avec les Accords du Plaza en 1985.

Mais qu’en est-il du Canada? Le Canada suivait-il son grand frère américain ou avait-il une vision plus optimiste de ce lointain voisin asiatique? Cette présentation adoptera une approche chronologique de la perspective pancanadienne dans les journaux tout au long de cette période.

 

La place du Japon dans la Stratégie de la Troisième Option du gouvernement de Pierre Elliott Trudeau 

Samy Mesli, UQAM 

Abstract: Élu en 1968, Pierre Elliott Trudeau affirma sa volonté de redéfinir la politique étrangère canadienne et de prioriser les intérêts nationaux, en particulier dans le domaine économique. Face à une économie jugée trop dépendante des États-Unis, en matière d’exportations et d’investissements, le ministre des Affaires extérieures Mitchell Sharp annonçait en 1972 la Stratégie de la Troisième option. Cet énoncé politique appelait à se tourner vers d’autres marchés, comme la Communauté économique européenne et le Japon. Déjà partenaire du Canada au sein du GATT et de l’OCDE, le Japon, fort de son développement économique spectaculaire durant les années 1960, s’imposait donc comme une cible prioritaire pour le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau. 
En se basant sur les discours gouvernementaux et la presse canadienne, l’objet de cette communication est d’analyser la place du Japon dans la Stratégie de la Troisième option. Elle observera les représentations de la puissance et du miracle économique japonais, ainsi que les objectifs définis par le gouvernement Trudeau. Elle tentera ensuite de dresser un bilan de cette période, en démontrant les limites des échanges économiques entre le Canada et le Japon et l’échec relatif de la politique de la Troisième option.

L’ouverture de la représentation du Québec au Japon : entre ambition politique et quête du développement économique 

Miho Matsunuma, UQAM 

Abstract: En septembre 1973, le gouvernement du Québec inaugure la Maison du Québec à Tokyo. Son objectif affiché est avant tout économique, mais la préoccupation politique est loin d’être absente dans la démarche : les protagonistes québécois tentent de faire reconnaître par le gouvernement japonais le caractère officiel du gouvernement provincial.
Nous allons mettre à la lumière l’articulation des dimensions économique et politique de cette nouvelle étape des relations internationales du Québec, en nous appuyant sur des archives ministérielles et le témoignage d’un acteur de l’époque.

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