Conférencier·ère·s invité·e·s
Michal Starke
Michal Starke a obtenu son doctorat de l’Université de Genève (Suisse) en 2001 et est actuellement professeur à l’Université Masaryk de Brno (République Tchèque). Ses recherches portent sur les implications des patrons grammaticaux pour l’architecture modulaire de la faculté du langage. Il est le fondateur de la nanosyntaxe, dans laquelle les morphèmes, plutôt que d’être les intrants de la syntaxe, interprètent ses extrants, mettant de sorte fin au débat sur l’unité centrale de la morphologie vieux de plus d’un siècle. Michal Starke est aussi à l’origine de l’école d’été Eastern Generative Grammar(EGG), qui a lieu chaque année (hormis celui-ci) depuis 25 ans et qui est devenue une institution à part entière. Qui plus est, il est l’instigateur de LingBuzz, l’archive libre de publications linguistiques en ligne qui est devenue une ressource indispensable pour le partage de savoir dans le domaine depuis sa création en l’an 2000.
Lisa Levinson
Lisa Levinson a obtenu son doctorat en 2007 de l’Université de New York et fait aujourd’hui partie de la faculté du département de linguistique de l’Université du Michigan en tant que Lecturer III et directrice des recherches expérimentales de premier cycle. Avant d’emménager au Michigan en 2019, elle exerçait la fonction de professeure associée puis de professeure titulaire à l’Université d’Oakland qu’elle avait intégrée en 2007. Ses recherches se concentrent sur la morphosémantique et la psycholinguistique, en particulier en lien avec le sens et la structure argumentale des verbes. Ses travaux sont caractérisés par un balancement tripartite entre procédures expérimentales (psycho- et neurolinguistique), sémantique explicite sur le plan formel, et réalisme morphosyntaxique méticuleux. Ses travaux ont été publiés dans de multiples volumes ainsi que dans les revues renommées Syntax et Natural Language and Linguistic Theory.
Will Oxford
Will Oxford a obtenu son doctorat en 2014 à l’Université de Toronto et est professeur associé à l’Université du Manitoba. Ses recherches portent principalement sur les systèmes d’accord complexes et leurs implications sur les théories de la structure clausale, avec une attention particulière à la variation interlinguistique et aux processus de changement diachronique. Sa perspective sur ces questions prend racine dans l'étude des langues algonquiennes et ses recherches de terrain avec des locuteur·trice·s de l’innu-aimun, de l’odawa, de l’oji-cri et du cri des marais. Il a tour à tour publié dans les prestigieuses revues Language, Linguistic Inquiry, et Natural Language and Linguistic Theory, en plus de contribuer à deux recueils sur les langues autochtones d’Amérique du Nord. Les travaux d’Oxford comportent également une dimension descriptive ancrée dans la revitalisation linguistique et orientée sur les communautés, comme en témoignent ses contributions à plusieurs dictionnaires de l’innu-aimun et son rôle déterminant dans la création de la Base de données des structures linguistiques algonquiennes en ligne (Database of Algonquian Language Structures).
Nancy Kula
Nancy Kula a obtenu son doctorat de l’Université de Leiden (Pays-Bas) en 2002 et est présentement professeure à l’Université d’Essex (Royaume-Uni). Ses recherches portent principalement sur les langues bantoues, plus spécifiquement sur leur phonologie mais également sur l’interface syntaxe-phonologie et sur la morphosyntaxe. Nasalisation, palatalisation, spiratisation, harmonie vocalique, asymétrie des relations intersegmentales, structure segmentale, structure syllabique, environnements dérivés, licenciement, ton, intonation et théorie des éléments font également partie de ses champs de recherche. Elle a publié dans diverses revues internationales telles que Phonology, The Linguistic Review, Lingua, Transactions of The Philological Society, et Linguistic Analysis, et est coéditrice de The Continuum/Bloomsbury Companion to Phonology(2011/2013).