Atelier 5 - C (annulé)
Mon statut pour la session
Partie de:
Quand:
13:30, Mercredi 14 Juin 2017
(1 heure 30 minutes)
Pauses:
Pause 03:00 PM à 03:30 PM (30 minutes)
Où:
MISHA (Maison Interuniversitaire des Sciences de l'Homme - Alsace)
- À venir (MISHA)
Présidente de séance : Shirley Roy, Université du Québec à Montréal
Discutant : Serge Neunlist, Université de Haute Alsace
1. JUGE Isabelle – UHA
Titre : Le choix de l’allemand dans le cadre scolaire ou comment « dépasser les frontières » ?
Résumé :
La baisse préoccupante des effectifs des élèves germanistes français semble paradoxale au regard de la proximité géographique et de la densité du réseau franco-allemand unique au monde. Une démarche compréhensive et pluridisciplinaire permet d’explorer le mécanisme du choix d’une langue vivante étrangère. Celui-ci est envisagé telle une frontière intérieure à dépasser dans le cadre particulier de l’apprentissage de l’allemand. A l’instar de la « normalisation » des relations franco-allemandes, comment dépassionner le discours et les attitudes des élèves français autour du choix linguistique? Quels facteurs favorisent ou limitent l’émergence de la frontière intérieure, synonyme d’autocensure? Ainsi, une dynamique pédagogique et didactique se développe autour d’un questionnement central: « Comment susciter chez les élèves le désir d’apprendre une langue a priori peu désirable? ». Entre raison et représentations, quel rôle jouent les facteurs socio-culturels et psychoaffectifs? Peut-on miser sur les émotions et l’éducation interculturelle du public scolaire pour améliorer l’image de la langue allemande ? Dans le contexte singulier des relations franco-allemandes, le dépassement des frontières induit un cheminement intérieur, collectif et individuel, d’ouverture à l’Autre. Il vise à susciter chez les jeunes français le désir de franchir une frontière désormais moins physique que symbolique.
2. LATIMIER Erell – Paris V (annulé)
Titre :
Frontières spatiales et juridiques de l’accès aux droits de populations marginales
Résumé :
La protection sociale française est en mutation, combinant trois modèles : l’assistance, l’assurance sociale et l’assurance privée (Kerleau, 2012). Parmi ces combinaisons, on repère à la fin desannées1990 l’émergence de droits sociaux destinés à couvrir des populations dites exclues. La loi d’orientation du29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions définit la population exclue comme l’ensemble des personnes qui n’ontpas effectivement accès aux droits fondamentaux existants. Deux grands types de mesure y répondent : la lutte contre lenon-recours aux droits (Warin, 2010) etla construction de dispositifs spécifiques, comme la CMU (Volovitch, 2003). Dans les deux cas, deux critères définissent l’éligibilité aux droits sociaux, les ressources etla résidence. Ce critèrede résidence a pour particularité denepas prendre en compte tous les modes d’habiter. Cette communication interroge la notion de frontière à partir d’une relecture delanotion d’exclusion. Ennous concentrant sur les conditions d’accès aux droits sociaux, nous souhaitons mettre l’accent sur le rapport à l’espace déployé autravers du droit et ses conséquences sur l’exclusion de populations considéréescomme vivant dansdes logements présentant des caractéristiques particulières, au sens de l’INSEE, les habitats de fortune, les caravanes, les chambres meublées notamment. Nous chercherons à penser ensemble les frontières du territoire etdu droit considérant cette notion dansun sens spatio-administratif lié à la délimitation d’un territoire et d’un mode d’accès aux droits. Nous analyserons desdonnéesde terrain recueillies par une méthode mixte d’observation, questionnaire et entretien auprès de populations identifiéespar les acteurs publics locaux comme empêchées d’accéder au droit commun etaux aides locales du fait d’un mode de résidence considéré comme particulier. Ces populations sont identifiées comme gensdu voyage, migrants, sans domicile fixe. L’enquête est effectuée auprès desprofessionnels etdes populations concernées.
Discutant : Serge Neunlist, Université de Haute Alsace
1. JUGE Isabelle – UHA
Titre : Le choix de l’allemand dans le cadre scolaire ou comment « dépasser les frontières » ?
Résumé :
La baisse préoccupante des effectifs des élèves germanistes français semble paradoxale au regard de la proximité géographique et de la densité du réseau franco-allemand unique au monde. Une démarche compréhensive et pluridisciplinaire permet d’explorer le mécanisme du choix d’une langue vivante étrangère. Celui-ci est envisagé telle une frontière intérieure à dépasser dans le cadre particulier de l’apprentissage de l’allemand. A l’instar de la « normalisation » des relations franco-allemandes, comment dépassionner le discours et les attitudes des élèves français autour du choix linguistique? Quels facteurs favorisent ou limitent l’émergence de la frontière intérieure, synonyme d’autocensure? Ainsi, une dynamique pédagogique et didactique se développe autour d’un questionnement central: « Comment susciter chez les élèves le désir d’apprendre une langue a priori peu désirable? ». Entre raison et représentations, quel rôle jouent les facteurs socio-culturels et psychoaffectifs? Peut-on miser sur les émotions et l’éducation interculturelle du public scolaire pour améliorer l’image de la langue allemande ? Dans le contexte singulier des relations franco-allemandes, le dépassement des frontières induit un cheminement intérieur, collectif et individuel, d’ouverture à l’Autre. Il vise à susciter chez les jeunes français le désir de franchir une frontière désormais moins physique que symbolique.
2. LATIMIER Erell – Paris V (annulé)
Titre :
Frontières spatiales et juridiques de l’accès aux droits de populations marginales
Résumé :
La protection sociale française est en mutation, combinant trois modèles : l’assistance, l’assurance sociale et l’assurance privée (Kerleau, 2012). Parmi ces combinaisons, on repère à la fin desannées1990 l’émergence de droits sociaux destinés à couvrir des populations dites exclues. La loi d’orientation du29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions définit la population exclue comme l’ensemble des personnes qui n’ontpas effectivement accès aux droits fondamentaux existants. Deux grands types de mesure y répondent : la lutte contre lenon-recours aux droits (Warin, 2010) etla construction de dispositifs spécifiques, comme la CMU (Volovitch, 2003). Dans les deux cas, deux critères définissent l’éligibilité aux droits sociaux, les ressources etla résidence. Ce critèrede résidence a pour particularité denepas prendre en compte tous les modes d’habiter. Cette communication interroge la notion de frontière à partir d’une relecture delanotion d’exclusion. Ennous concentrant sur les conditions d’accès aux droits sociaux, nous souhaitons mettre l’accent sur le rapport à l’espace déployé autravers du droit et ses conséquences sur l’exclusion de populations considéréescomme vivant dansdes logements présentant des caractéristiques particulières, au sens de l’INSEE, les habitats de fortune, les caravanes, les chambres meublées notamment. Nous chercherons à penser ensemble les frontières du territoire etdu droit considérant cette notion dansun sens spatio-administratif lié à la délimitation d’un territoire et d’un mode d’accès aux droits. Nous analyserons desdonnéesde terrain recueillies par une méthode mixte d’observation, questionnaire et entretien auprès de populations identifiéespar les acteurs publics locaux comme empêchées d’accéder au droit commun etaux aides locales du fait d’un mode de résidence considéré comme particulier. Ces populations sont identifiées comme gensdu voyage, migrants, sans domicile fixe. L’enquête est effectuée auprès desprofessionnels etdes populations concernées.
Discussion