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Les histoires de vie dans un monde en transformation: au carrefour de la recherche, de la formation et de l'intervention

Colloque international 
27-28 mai, 3-4 juin 2021

Argumentaire complet (pdf)


Un groupe de praticien.ne.s québécois.e.s des histoires de vie / récits de vie (HV/RV), des chercheur.e.s, des formateur.trice.s et des intervenant.e.s, organise un colloque international sur ces pratiques au printemps 2020, avec la collaboration de partenaires d’Europe et d’Amérique. Les activités principales de ce colloque (conférences, tables rondes) se tiendront dans deux langues (français/anglais). Considérant la place grandissante des histoires de vie et des autres approches biographiques et narratives (Goodson et al., 2016) au sein du monde actuel, nous souhaitons que ce colloque international constitue une occasion privilégiée de rencontres, de réflexions et de nouvelles mises en réseaux, au plus près de l’ampleur des défis qui attendent les nombreux praticien.ne.s des RV/HV, les sujets-acteurs narrateurs de leur histoire ainsi que les personnes en formation. Le texte qui suit présente les principales lignes de forces de ce colloque, autour des deux éléments centraux suivants : 1) la diversité des pratiques (auto)biographiques et le modèle québécois du tripode ; 2) la contribution des approches biographiques à une compréhension du monde contemporain et à sa transformation, dans une pluralité de domaines de la vie sociale.

Les diverses pratiques du récit de vie et le modèle québécois du tripode

Le colloque de Wroclaw (Slowik et al., sous presse) a permis de faire connaître le développement des différentes Écoles polonaises qui ont marqué la pratique des histoires de vie dans ce pays depuis leur naissance à l’École de Chicago. La tenue à Montréal d’un colloque international subséquent permettra de marquer l’héritage de l’École de Chicago en Amérique d’une part et, d’autre part, la spécificité des pratiques québécoises qui remontent aux années 1970 mais qui ont connu un point tournant avec la création en 1994 du Réseau québécois pour la pratique des histoires de vie, le RQPHV (Desmarais, 2009). Nous y avons développé une articulation entre trois finalités principales de la pratique des histoires de vie (Desmarais et Pilon, 1996) : la finalité de production de connaissance, la finalité de transformation de la réalité sociale – toutes deux déjà fortement caractéristiques de l’École de Chicago – et, enfin, la finalité de formation (la finalité thérapeutique pouvant être située en interface avec les enjeux de formation). Cette articulation a marqué de nombreuses publications québécoises et a donné une ampleur et une originalité à la pratique des histoires de vie au Québec (Documentaire La démarche autobiographique : un regard québécois, 2004 ). Les défis reliés à l’articulation de ces trois finalités et aux liens inédits suscités entre groupes sociaux et acteurs sociaux (formateur.trice.s / chercheur.e.s / intervenant.e.s / sujets-acteurs engagés dans leur vie) ont fait émerger des combinaisons diverses et multidisciplinaires des trois pôles : recherche-action-formation, de même que de nouvelles modalités d’alternance en formation des adultes. Lors de cette rencontre internationale, nous souhaitons étayer une posture critique eu égard au modèle tripode, selon des logiques rétrospectives et prospectives (Berryman et al., 2017). L’approche biographique peut-elle encore se targuer d’une autonomie méthodologique totale telle que prônée par Bertaux (2016) ou, à l’instar de Thomas et Znaniecki, s’avère-t-il plus heuristique de combiner différentes approches, méthodes et techniques? En fonction de quels objectifs, de quelles contraintes et de quels enjeux éthiques? Comment les NTIC et les nouvelles littératies notamment ont-elles ou peuvent-elles transformer nos pratiques des histoires de vie?

Avec la contribution des participant.e.s au colloque, nous souhaitons de plus tracer un portrait de la grande diversité des pratiques actuelles et émergentes - telles les approches narratives qui utilisent le matériau biographique - afin d’en identifier les convergences et les divergences ainsi que le processus de théorisation qui les accompagne. Une perspective critique nous conduira inévitablement sur le terrain des dispositifs. Par ailleurs, nous ne pouvons passer outre à la thématique des conditions d’utilisation (institutionnelles, financières, etc.) qui influent sur les apports théorico-pratiques de l’approche (auto)biographique.

La contribution des approches biographiques pour comprendre et agir sur le monde contemporain

La dialectique individu / collectif dans le monde contemporain

L’approche biographique a indéniablement contribué à la prise en compte de la subjectivité et de ses composantes dans la vie sociale. La pratique des histoires de vie pose ainsi d’emblée la question du sujet (Mercier et Rhéaume, 2007) et, qui plus est, d’un sujet qui se raconte (Mitchell et al., 2004) ainsi que celle de l’acteur social ou, dit dans les termes les plus actuels, de l’agentivité dans la modernité tardive (Desmarais et al., 2012 ; de Gaulejac, 2009). Quelles sont les figures les plus actuelles du sujet, telles que le donnent à comprendre les RV/HV? De quelles façons la figure du sujet « entrepreneur de soi » du néolibéralisme affecte-t-elle les conditions du travail biographique et de l’accompagnement(Pineau, 1998) et quels en sont les écueils ? Ce sujet se construit en confrontant des enjeux liés au genre, des enjeux identitaires liés à son pluriculturalisme, plurilinguisme, à l’appartenance générationnelle, à des expériences de pluri-mobilités, etc., bref, à des questions qui traversent encore là de manière centrale l’expérience des personnes qui se racontent et, conséquemment, le travail des chercheur.e.s, formateur.trice.s, intervenant.e.s. Par ailleurs, plusieurs des sujets-acteurs et des groupes sociaux ciblés par nos recherches, nos formations et nos interventions avec les RV/HV vivent des enjeux de reconnaissance.

La pratique des histoires de vie pose simultanément la question des collectifs auxquels appartient l’individu, nous ramenant à la polarisation individu/collectif qui se donne à voir d’emblée dans les RV/HV (Bourdages et al, 1998). Sommes-nous aujourd’hui confrontés à une société où l’alliance individu/collectif est axée principalement sur la singularisation(Martucelli, 2010) de l’individu ? Avec quelles conséquences ? Face à ces enjeux de société, quel est, à titre d’exemple, l’apport de la formation des adultes et comment cet apport se donne-t-il à comprendre dans les HV/RV (West et al., 2007) ? En quoi le travail d’HV/RV contribue-t-il à retisser des liens entre individu/groupe/société/histoire ? A réduire le « grand écart » (Wiewiorka, 2017) entre le local et le global ?

Les domaines de la vie sociale

La pratique des histoires de vie permet d’éclairer une grande diversité de domaines de la vie sociale qui, dans certains cas, abordent des thématiques brûlantes d’actualité. Telles sont, à titre d’exemples étayant les contributions québécoises , les domaines de la diversité culturelle Dorais, 2005 , de l’immigration et de la mobilité en général Rachedi, 2008
Gohard-Radenkovitch et Rachédi, 2009
Cohen et al., 2015
, de la marginalité Bertrand et Nadeau, 2006
Morissette et al., 2008
Nolin, 2009
Desmarais, 2012
, de la spiritualité Leahey et Yelle, 2003
Dionne, 2005
, de l’écologie Pineau, 2005, 2015
Berryman, 2011
Galvani et al., 2015
, du travail Rhéaume et al., 2008
Fortier 2012, 2018b
, sans oublier celui de la formation Pineau et Marie-Michèle, 1983, 2011
Chaput et al., 1999
Galvani, 2001
Desmarais et al., 2005
Desmarais et Simon, 2007
Desmarais et al., 2012
Gómez González et al., 2013
Cauvier et Desmarais, 2013
Bernard, 2014, 2015
, particulièrement foisonnant dans les publications québécoises ainsi que celui de la santé. De plus, dans ce colloque, nous souhaitons impérativement faire une place aux pratiques d’histoires de vie propres aux cultures autochtones et aux rapports entre Autochtones et Non-Autochtones (Sioui et al., 2018).

Or le classement a priori de nos recherches actuelles dans des domaines précis apparaît quelque peu restrictif : les domaines sont inter-reliés dans les vies des personnes qui se racontent et dans le rendu qui en est fait. À titre d’exemple, l’enjeu de la marginalité inclut des groupes sociaux et diverses situations qui croisent d’autres domaines de la vie sociale et mettent en exergue des aspects de fragilité, de vulnérabilité des personnes qui se racontent (Ouellet et al., 2006) et renvoient à des rapports sociaux de domination, d’oppression, etc. A contrario, le travail biographique à propos de l’exercice du pouvoir dans divers domaines peut notamment mettre en exergue diverses contradictions vécues par les sujets-acteurs (Fortier, 2018b, 2012). Par ailleurs, certaines de nos recherches menées avec les HV/RV se situent dans des domaines d’action sociale innovante et peuvent alors susciter – au niveau de leurs retombées - une reconnaissance sociale de leur pertinence.

Une temporalité plurielle et l’édification d’un monde meilleur

De la convergence entre les différents domaines émerge la perspective d’un espace « méta » de connaissance de la réalité sociale à partir de l’expérience de ce réel par les acteurs sociaux et de la narration qu’ils peuvent en faire, un nouveau paradigme entrevu au début du XXe siècle par les pionniers de l’herméneutique et qui, aujourd’hui, peut nous donner accès aux transformations radicales de notre monde.

La pratique des HV/RV permet-elle, à titre d’exemple, de réconcilier des temporalités qui apparaissent irréconciliables aux yeux de Rosa (2010) ? Temporalités auxquelles nous pourrions ajouter une temporalité cyclique marquant des moments décisifs de mise en forme de soi (Pineau, 2000 ; Galvani et al., 2011). La pratique des histoires de vie peut-elle aider à comprendre les enjeux de l’accélération sociale dans nos sociétés démocratiques (Fortier, 2018a) ? Ne peut-elle pas de plus constituer une pratique de résistance face à cette accélération (Desmarais, 2018 ; Fortier, 2018b) ? Constituer un levier d’émancipation en contexte post-colonial (Molinié, 2016) et de reconnaissance des savoirs locaux ? Une contribution en faveur d’une « justice cognitive »(Piron et al., 2016) ? La pratique des HV/RV se reconnaît-elle encore dans les logiques de l’empowerment(Bacqué et Biewener, 2013) ?

D'autre part, nous sommes engagés dans une transformation de nos horizons socioculturels (défis reliés à la biodiversité, aux diversités culturelles et linguistiques, etc.). Apparaissent de nouvelles entreprises de production de connaissance, de formation et d’action (de Gaulejac et Legrand, 2008) « ici et entre nous » (Berryman, 2005 : 79) qui « ouvrent un espace-temps de travail aux enjeux colossaux » (Pineau, 2005 : 100). Les histoires de vie peuvent-elles en devenir le terreau ? Rosa (2018) affirme, pour sa part, que l’écoute constitue l’unique et essentielle attitude nouvelle à adopter pour développer un monde meilleur. Or, la pratique des HV/RV nous a appris l’écoute et l’attention portée à tous les domaines de la vie ! Ainsi, les praticien.ne.s des RV/HV pourraient détenir des clés pour contribuer à un monde meilleur. À la lumière de cette idée porteuse, ne devient-il pas crucial de réexaminer nos pratiques et nos postures, de préciser nos intentions et les enjeux avec lesquels nous devons composer, sans oublier notre propre réflexivité en tant que praticien.ne.s des HV/RV, pour contribuer au devenir de ce monde meilleur ?

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