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ID117: Les enjeux de l’intégration linguistique, scolaire et sociale des non-francophones issus de l'immigration

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What:
Session régulière / Regular Session
When:
14:30, Wednesday 27 Apr 2022 EDT (25 minutes)
Themes:
10 Years of MeLTImmigrationFrenchFrench Integration

Les enjeux de l’intégration linguistique, scolaire et sociale des non-francophones issus de l'immigration

Djaouida Hamdani

École de langues, Université du Québec à Montréal

 

Zoom 873 9795 3439

Au Québec, l’enjeu majeur de la population migrante non francophone est celui de l’intégration dans la communauté culturelle et sociale d’accueil. Cet enjeu ne peut se réduire à la francisation, qui reste une condition nécessaire mais non suffisante. Ce parcours d’intégration suppose un processus de socialisation, donc d’acculturation (Adami, 2010). Notre réflexion portera sur les notions « d’intégration » et « d’inclusion ». Nous posons que l’intégration linguistique, scolaire et sociale des non-francophones issus de l’immigration est un processus à la fois dynamique et complexe (Cadet et al., 2010), qui doit être pris comme tel par les institutions concernées, et les moyens mis en place, à divers niveaux, doivent être adaptés à cette réalité. Dans sa Politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle de 1998, le ministère de l’Éducation du Québec (MÉQ) met en avant la responsabilité des institutions de « soutenir l’intégration des nouveaux arrivants et des nouvelles arrivantes » (1998: 20). Ce processus d’intégration renvoie à une réalité complexe. La population migrante comprend une diversité d’identités- elles-mêmes complexes- une diversité de langues et de cultures d’origine, une diversité de représentations de « l’intégration », mais partageant le choix et le vécu d’une migration. La société d’accueil, elle-même pluraliste - avec son histoire, sa langue et sa politique linguistique, sa culture, ses minorités - constitue l’autre facette de cette réalité. Le croisement des identités, des langues et des cultures au sein d’une même société devrait participer à enrichir le dialogue (Fabre, 2011), l’interculturalité (Verbunt, 2011), à accepter la différence et à valoriser « la compréhension mutuelle ». Malgré les moyens mis en œuvre, il reste que l’intégration se heurte encore à de nombreux obstacles (Ledent et al. 2014)  auxquels il faudra apporter des pistes de solutions (Armand et al. 2008) au cœur d’un projet de société.

 

References

Adami, H. (2010: 46). « L’acculturation linguistique des migrants », dans Langue et intégration, Dimensions institutionnelle, socio-professionnelle et universitaire, op.cit. 39-51.

Armand, F., Dagenais, D. et Nicollin, L. (2008). « La dimension linguistique des enjeux interculturels : de l’Éveil aux langues à l’éducation plurilingue », Éducation et francophonie, 36(1), p. 44.

Cadet, L., Goes, J., Mangiante, J.-M. (2010). Langue et intégration, Dimensions institutionnelle, socioprofessionnelle et universitaire, P.I.E. Peter Lang.

Fabre, M. (2011). « Quelle éducation pour un monde problématique? », dans Paul Ricoeur et la question éducative, sous la direction de A. Kerlan et D. Simard. PUL.

Ledent, J., Bélanger, A. et G. Marois, (2014). « La surqualification des travailleurs salariés d’origine immigrée résidant sur l’île de Montréal », dans Mircea Vultur (dir.), La Surqualification au Québec et au Canada, Québec, Presses de l’Université Laval.

Ministère de l’Éducation du Québec (1998). Une école d’avenir : la politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle, Québec : Gouvernement du Québec.

Verbunt, G. (2011). Penser et vivre l’interculturel, Lyon : Chronique sociale, p. 141.

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